Entretien réalisé par Margot Pourrière et Rossella Tritto avec Sylvain Ottavy, comédien, metteur en scène et enseignant au conservatoire d’art dramatique et au théâtre de La Paillette à Rennes.
Propos introductif à la vidéo
A partir du travail réalisé au sein du séminaire collectif de psychanalyse de Rennes « Excentricités du désir », nous avons été à la rencontre de Sylvain Ottavy, comédien, metteur en scène et enseignant au conservatoire d’art dramatique et au théâtre de La Paillette à Rennes.Suite
La parole à l’heur(t) du confinement
Conférence prononcée lors de la journée d’étude intitulée La parole à l’heur(t) du confinement, Saint-Brieuc, le samedi 31 janvier 2021.
L’offre d’une écoute est d’autant plus plébiscitée que l’on subit actuellement un isolement et une distanciation imposée. Que penser des réponses du social aux effets subjectifs liés à cette pandémie ?Suite
Le temps qu’il faut
Le symptôme dé-livre*
C’est sous l’angle de la notion du symptôme en psychanalyse que je décide d’écrire quelque chose de ma lecture, en lien également avec la thématique de la soirée. Parler de psychanalyse dans une librairie, n’est pas chose habituelle. Aussi, j’ai intitulé ce texte : « le symptôme dé-livre ».Suite
What’s happening ?
Intervention d’Emmanuel Caraës à la matinée du 21 novembre 2020 organisée à Rennes par le C.C.P.O dans le cadre du thème
« Cas d’urgence »
J’ai commencé à rencontrer une petite fille peu de temps avant le confinement. Au moment du confinement, j’ai continué à la rencontrer en Whatsapp ; le point que j’aimerais travailler avec vous, c’est qu’elle en a fait un usage particulier.Suite
A l’école du stand-up – Entretien avec Shirley Souagnon
Cet entretien s’est déroulé à Paris au Barbès Comedy Club, créé par l’humoriste Shirley Souagnon, et ouvert en octobre 2019. Il a eu lieu le mardi 14 Juillet 2020, à la fin d’une journée de travail du Campus Comedy, lequel propose des stages de formation à de jeunes humoristes. Ceux-ci, présents à l’entretien, ont également accepté d’y intervenir. La transcription n’a pas pu être revue par Shirley Souagnon. Nous la remercions toutefois d’avoir donné son accord pour publication.
L’acting out (II) : qu’en faire ?
« Il faut bien le dire, d’ailleurs, l’acting out appelle l’interprétation, mais la question est bien de savoir si elle est possible. Je vous montrerai que oui, mais c’est en balance, dans la pratique comme dans la théorie analytique[1]. »
Si Lacan reste évasif sur ce point le 23 janvier 1963, c’est dans la suite de son séminaire qu’il nous montrera que oui.Suite
L’acting out (I) : qu’est-ce que c’est ?
Lire me questionne et me fait répondre. Lire avec d’autres multiplie les questions, les réponses, et cause parfois le désir de répondre mieux, de répondre plus juste. C’est ce qui s’est passé avec ce texte de Lacan : Réponse au commentaire de Jean Hyppolite sur la Verneinung de Freud[1], que nous avions mis à la question, Alexandra Boissé, Cyril Vybiral, moi-même et quelques autres, à l’atelier de lecture « Interlignes ».Suite
Faire une psychanalyse, pourquoi faire ?
Quand j’ai donné ce titre il y a plusieurs mois, j’étais influencée par un travail en cartel sur le thème de l’acte psychanalytique. Dans le séminaire du même nom, Lacan insiste : c’est le sujet analysant qui a une tâche à accomplir dans l’analyse. Ce séminaire, contemporain de la proposition sur la passe, fait écho à cet égard sur le fait qu’une psychanalyse ne commence que par la grâce du psychanalysant. D’ailleurs, l’expression « faire » une psychanalyse n’est jamais employée pour parler de l’analyste mais bien de l’analysant ! Encore faut-il qu’il y ait un analyste qui se prête à soutenir cette tâche et il y est pour quelque chose. C’est parce qu’il y a une conjonction entre la tâche analysante et l’acte analytique qu’on peut parler d’analyse.