Entrer par effraction

Ce texte a été prononcé en décembre 2022 dans le cadre du séminaire collectif « Résistance(s) » organisé par le pôle 9 Ouest de l’EPFCL-France.

 

Ce titre résonne comme un délit, un délit condamné, celui d’entrer dans un lieu, un espace en forçant et sans y être autorisé. D’ailleurs, le Code pénal définit l’effraction comme ce qui « consiste dans le forcement, dans la dégradation ou la destruction de tout dispositif de fermeture ou de toute espèce de clôture ». Il s’agit donc de passer par la force. Quel lien me direz-vous avec ce qui nous réunit ce soir ? C’est précisément ce passage en force, qui va m’intéresser, l’effraction à l’endroit du patient. Je vais commencer par vous lire un passage extrait du Séminaire I dans la séance intitulée dans la version publiée au Seuil, « Le moment de la résistance ». Il s’agit d’un échange entre Jacques Lacan, Didier Anzieu et Jean Hyppolite. Didier Anzieu prend la parole :

« Didier Anzieu : Je crois que là, du point de vue clinique, la notion de résistance représente bien une expérience que nous sommes tous amenés à faire une fois ou l’autre avec presque tous les patients dans notre pratique. « Il résiste, et ça me rend furieux ».

Jacques Lacan – Quoi ? Qu’est-ce ?

Didier Anzieu : Cette expérience extrêmement désagréable où on se dit : « Il était sur le point, il pourrait trouver lui-même, il le sait sans savoir qu’il le sait, il n’a qu’à se donner la peine de regarder dessus, et ce bougre d’imbécile, cet idiot – tous les termes agressifs et hostiles qui nous viennent à l’esprit – il ne le fait pas ». Et la tentation qu’on a de le forcer, de le contraindre… »

Jacques Lacan – Ne titillez pas trop là-dessus [sic]…

Jean Hyppolite : C’est la seule chose qui permette à l’analyste d’être intelligent, c’est quand cette résistance fait passer l’analysé pour un idiot. Cela donne une haute conscience de soi[1] ».

Dans cette prise de parole Anzieu témoigne sans doute de ce qui peut traverser n’importe quel clinicien ou analyste. Recevoir un patient qui déplie son histoire, ses souffrances, qui cherche ce qui lui arrive, s’interroge sur la cause de tous ces maux, sa famille ? Son travail ? Son partenaire. Et l’analyste/le clinicien l’écoute, dans une religieuse attention à cette parole jusqu’à ce « Il était sur le point, il pourrait trouver lui-même, il le sait sans savoir qu’il le sait ». Cela implique que l’analyste ait une idée préconçue de ce que le patient doit chercher et aura à trouver.

Ruer vers l’hors

« Il était sur le point de… » donne la mesure qu’à faire un petit effort supplémentaire, le patient pourrait comprendre, que tout viendrait à s’éclairer telle une révélation. Face à ce patient qui passerait à côté de ce savoir insu, la réponse de l’analyste décrit par Anzieu est tout à fait saisissante.

A l’esprit de cet analyste viennent des termes agressifs, hostiles et l’envie ensuite de contraindre, de forcer l’idiot qui passe à côté de cette vérité à porter de voix. L’analyste pourrait alors presque prêter sa voix pour donner le mot de la fin. Finir les phrases de l’autre tel un tandem amoureux et croire en l’union de la parole et de la vérité. « Si dès lors l’analyste donnant au sujet le mot de son symptôme celui-ci n’en persiste pas moins, c’est que le sujet résiste à en reconnaître le sens : et l’on conclut que c’est cette résistance qu’il faut avant tout analyser[2] ». Ainsi, là où ça résiste le parlant aura envie d’insister, de forcer voire de contraindre. Ces termes agressifs décrits par Anzieu ne nous viennent-ils pas, à certains moments, à l’esprit ? Ou bien alors lorsque nous nous disons que le patient « n’entend pas, ne comprend rien, qu’il ne veut pas savoir, qu’il est boucher », qu’il ne cède pas devant notre insistance à souligner, indiquer que ce serait là que ça se passe !

Dans cette position, l’analyste, le clinicien, le psychologue, peu importe le titre, jouera à l’Autre, à celui qui disposerait de la vérité. « nous voyons ici – comme l’indique Lacan – combien cette omnipotence, il est abusif de la mettre à la charge du sujet – on reconnaît ici la position dépréciative que prend d’habitude le psychologue, pour autant qu’il est toujours plus ou moins, au sens original du terme un pédant – lorsque l’omnipotence dont il s’agit est celle de l’Autre, en tant qu’il dispose de la somme des signifiants[3] […] ». A cette place, l’Autre que l’on viendra incarner sera celui qui instruit le patient, celui qui sait. Cette résistance qui ferait passer l’analysé pour un idiot, comme le décrit Hyppolite, donnera alors une haute conscience de soi.

Et pourtant il pourra nous arriver d’indiquer d’emblée au patient que c’est lui qui sait. Un patient qui vient « demander des solutions », un patient qui dès la première rencontre pourra être suspendu à ce savoir qu’il suppose de notre côté, « il viendra demander des clefs ». Nous pourrons alors renvoyer à ce patient « c’est vous qui savez, le savoir est de votre côté ».

Mais si nous avons vraiment à l’idée que le savoir est du côté du patient pourquoi alors sommes nous traversés par cette pensée que le patient n’entend pas, qu’il passe à côté ? De plus il s’agirait peut-être d’éviter d’appliquer à tous cette même réponse, le « c’est vous qui savez », car cela indiquerait aussi de ne pas tenir compte voire de méconnaître un certain discours où pour le sujet le savoir est du côté du maître. Pourquoi alors revenir parler à un maître qui ne saurait pas et renverrait la balle ?

C’est ainsi qu’intervenant dans une émission de radio une femme racontait s’être sentie abandonnée le jour où son médecin lui dit : « Je ne sais plus quoi vous proposer ». Ce « je ne sais plus » du médecin supposé savoir fit fuir cette femme stupéfaite d’entendre qu’un médecin puisse ne pas…savoir.  Alors devant ces patients qui arrêtent de venir en séances, qui décident de s’en aller, à combien de reprises peut-on se dire que « ce n’était pas le moment pour eux, qu’ils ne sont pas suffisamment au travail, qu’ils n’en veulent rien savoir, qu’ils résistent » ? A quoi peuvent répondre certains de ces départs ?

A cette question, particulière à chacun, nous pourrions nous demander dans quelle mesure notre précipitation dans des interprétations « toutes faites » voire sauvages avec l’idée que « c’est cela » pour le patient, peuvent conduire ces dits patients vers une sortie également précipitée.

« Il suffit d’écarter les obstacles, et ça doit marcher tout seul – indique ironiquement Lacan – Il suffit de dire au patient – vous ne vous en apercevez pas, mais l’objet est là […] Seulement, cela ne marche pas. A ce moment là – c’est le tournant – on dit que le sujet résiste. […] Mais on n’a pas davantage compris ce que veut dire résister […] On pense qu’il faut pousser. Et c’est là où l’analyste succombe lui-même au leurre. Je vous ai montré ce que signifiait l’insistance du côté du sujet souffrant. Eh bien, l’analyste se met au même niveau, il insiste à sa manière, d’une façon évidemment beaucoup plus bête, puisque celle-là est consciente. Dans la perspective que je viens de vous ouvrir, la résistance, c’est vous qui la provoquez. La résistance, au sens où vous l’entendez, à savoir une résistance qui résiste, elle ne résiste que parce que vous appuyez dessus[4] ».

Dans ce passage, nous pouvons entendre combien la résistance de l’analysant ne prend valeur de résistance que devant l’insistance de l’analyste à l’endroit où ça résiste. A cet égard nous la ferions consister d’autant plus, « Qui applique la force provoque la résistance[5] ». Dans cette logique, il n’y aurait de résistance que du fait de l’analyste pris dans une volonté de farfouiller, d’appuyer : « si ça résiste, c’est qu’il doit bien il y avoir quelque chose ! » ; quelque chose de précieux, tel le fermier ouvrant le corps de sa poule aux œufs d’or pour n’y découvrir finalement qu’un corps semblable à celui de toutes les autres poules. A la recherche des prétendues profondeurs le risque sera alors d’oublier que ce qui les découvre ne serait pas plus vrai que ce qui les recouvre, l’analyse se dégradant alors dans « un immense trifouillage psychologique[6] ».

Et pour poursuivre la métaphore, orpailleurs à la recherche de l’or, nous irions creuser et creuser encore afin que le patient trouve enfin ce signifiant dernier qui viendrait tout dire, tout expliquer, tout éclairer. « Cet instant – nous dit David Bernard- où tout fait sens sera aussi celui d’une croyance en la révélation d’un tout […] l’idée d’une unité imaginaire, un puzzle qui se complète et nous fait une belle image de tout[7] ».

Ce serait alors méconnaître la parole, mouvement de démission dans l’usage de la parole[8] puisque le propre d’un signifiant c’est de s’associer à un autre. « S’il y a quelque chose que la psychanalyse est faite pour faire ressortir, […] ça n’est certainement pas le sens, au sens en effet où les choses font sens, […]. C’est bien plus dans le repérage de la non-compréhension, par le fait qu’on dissipe, qu’on efface, qu’on souffle le terrain de la fausse compréhension que quelque chose peut se produire qui soit avantageux dans l’expérience analytique[9] ». Le signifiant dernier, donc, n’existe pas, pas une solution unique au symptôme.

D’ailleurs, critique a pu être faite à ceux pratiquent la méthode comportementaliste, ayant pour visée d’éradiquer le symptôme. Néanmoins, ne sommes nous pas parfois tout autant attentifs à la présentation physique, aux mimiques du patient et pour poursuivre avec Lacan de nous arrêter à la « présentation dans son abord et sa démarche, l’affectation de ses manières, et le salut de son congé ; une réaction d’attitude dans la séance retiendra plus qu’une faute de syntaxe[10] […] ». Pour ainsi dire une attention portée au comportement. Cette démission dans l’usage de la parole faisant prévaloir la prise en compte des signes du comportement voire des signes discrets, comme d’autres le disent, pour déduire la structure du sujet. Ainsi dans les présentations de cas, nous arrêtons nous sur ce que dit le patient, son texte, ses signifiants ou sommes nous tentés d’aller vers ce qu’il a voulu dire, de quelle manière, si son corps était renfermé ou au contraire très à l’aise ? Ne serait-ce pas là une résistance à l’inconscient, et paradoxalement nous disant lacanien, une résistance à la logique même de l’inconscient structuré comme un langage.

A partir de ce que nous déduirons des signes, de ce que le patient allait dire ou aurait pu dire, nous risquons toujours de dériver du côté du forcement, de forcer l’entrée. Ce forçage pouvant aller jusqu’à l’aveu[11] comme le soulignera Lacan, évoquant même le danger d’un forçage du sujet par les interventions de l’analyste[12]. C’est ainsi qu’un analyste pu témoigner d’une séance où insistant à souligner la répétition de position prise par sa patiente dans une situation affective, la parole de celle-ci se referma de plus belle. L’analyste attendait qu’elle dise quelque chose de particulier – que la poule ponde, telle la poule aux œufs d’or. Mais rien.

« […] la résistance, c’est l’état actuel d’une interprétation du sujet. C’est la façon dont, au moment même, le sujet interprète le point où il en est. Cette résistance est un point idéal abstrait. C’est vous qui appelé ça résistance. Ça veut simplement dire qu’il ne peut pas avancer plus vite, et vous n’avez rien à dire à ça[13] ». Avec cette indication, il me semble que Lacan donne la mesure, au sens du rythme, le tempo de chacun dans ce ne peut pas avancer plus vite. S’ouvre alors une autre dimension, celle de la patience. A un analyste qui venait lui parler d’un patient en contrôle Lacan dit un jour : « attendez qu’il se passe quelque chose ». Cela introduit la question du temps dans l’analyse ; du temps qu’il faut. Au fond, devant ce qui résiste l’effraction traduit-elle un manque de patience ? Devant l’insupportable de l’attente. Je pense en écrivant aux scènes qui se déroulent dans les files d’attente lorsque l’on se fait passer devant justement.

Ce qui m’amène à poursuivre sur ce qui affecte tant dans la résistance et de poser cette question : en quoi la résistance affecte l’analyste ?

A l’approche de cette question me revient alors à l’esprit la « Furor sanandi », cette volonté de guérir devant laquelle Freud mettra en garde les analystes. Volonté à partir de ce que l’on considère qui serait bien pour le patient.

Bien sûr, nous avons à l’esprit l’éthique de la psychanalyse, d’ailleurs nous pouvons répéter que cette éthique est du côté du désir et non de la morale, du côté du bien dire et non de dire le bien. Pourtant n’est-ce pas cette volonté de guérir qui pousse vers l’insistance ? Insistance à l’endroit d’un point dans la parole du sujet qui serait le bon, la bonne voie vers l’inconscient.

Je reprends volontairement ces termes de « Furor sanandi » ce soir car il s’agit de fureur, fureur de guérir. Et c’est précisément cet affect qu’Anzieu nommera devant ce qui résiste : Il résiste et ça me rend furieux. Ça s’éprouve devant un patient, ça pourra aussi s’éprouver devant une machine qui ne fonctionne pas comme on le voudrait, fureur que ça ne marche pas, que ça ne marche pas au pas. Fureur qui peut également venir au lieu de notre impuissance.

Finalement n’y aurait-il pas un peu d’Anzieu, à certains moments, en chacun ?

Qui résiste à l’entrée en analyse ?

Me voilà arrivée à la dernière partie de mon intervention avec en ligne d’horizon cette question : Qui résiste ? Et de préciser qui résiste à l’entrée en analyse ? « Il n’y a qu’une seule résistance, c’est la résistance de l’analyste. L’analyste résiste quand il ne comprend pas à quoi il a affaire[14]. »

Cette référence nous la connaissons bien, trop bien peut être, elle s’est même transformée en « il n’y a de résistance que de l’analyste ». Pour ma part je vais m’intéresser à cette autre partie, peut-être moins connue, l’analyste résiste quand il ne comprend pas à quoi il a affaire. Sur ce point, Erik Porge se demande : « Quel analyste ne s’est pas laissé surprendre dans l’assurance tranquille du sentiment de comprendre[15] ? ».

N’est-ce pas ce que ce commentaire entendu de la part d’une analyste traduit ? « Aujourd’hui, les gens n’ont plus de rapport à leur inconscient, ils ne font plus d’analyse ».

Pierre Bruno, psychanalyste et membre de l’association Le Pari de Lacan, reprend cette ritournelle bien connue qu’il « y aurait de moins en moins de demande d’analyse ou débouchant sur une cure analytique ».

Une demande quelle qu’elle soit reste une demande, la seule façon pour un sujet de convoquer le grand Autre en lui et cette convocation passe par la rencontre préliminaire avec un analyste. Pierre Bruno indique que pour que cette rencontre ait lieu, « un analyste doit faire advenir un espace suffisant pour y poser la fiction d’un sujet qui pourrait savoir. La mise en place de cet espace suppose un certain doigté et exige quelque fois de se prêter à répondre à la demande du demandeur autrement que par le silence […]. Ce n’est pas l’époque qui décide de la possibilité d’une analyse. Dès la première rencontre l’offre est là[16]. ».

« Les psychanalystes font partie du concept de l’inconscient puisqu’ils en constituent l’adresse[17]. » Cela indique que les analystes sont responsables de la présence de l’inconscient. Si nous reprenons alors cette étonnante remarque que « les gens n’ont plus de rapport à l’inconscient », je proposerais plutôt l’idée que ce serait les analystes et ceux qui se disent de cette orientation, qui démissionnent de cette responsabilité et ainsi viennent situer la résistance du côté du patient, le faisant par la même quelque fois passé pour un idiot. Et alors nous dénonçons les autres pratiques, cognitives, comportementales, neuroscientifiques se défaussant peut-être d’une position analytique qui n’est plus soutenue.

L’analyste résiste quand il ne comprend pas à quoi il a affaire. Nous pourrions nous demander dans quelle mesure le diagnostic, cette question qui nous vient dès qu’un patient se met à parler, « est-il psychotique ou névrosé ? », n’est pas une autre figure de résistance ? Cette rapidité à vouloir faire entrer le patient dans une structure pour ensuite suivre le guide et ainsi éviter la surprise de la rencontre. « Freud nous explique qu’il faut refaire à chaque fois l’innocent[18] ». Pas si simple sans doute de se laisser surprendre. Alors parfois le diagnostic pourra être abordé comme ce qu’il faudra faire avec un patient dit psychotique « ne pas interpréter », dit névrosé « ne pas répondre à la demande ».

Il est difficile d’aborder chaque situation nouvelle sans idée préconçue. Dès lors la tentation sera de comprendre trop vite, mettant des mots dans la bouche du patient avec le fameux : « il a voulu dire ça ». Ce à quoi Lacan répondra à ses élèves : « tout ce que vous savez c’est qu’il ne l’a pas dit ». Et de discourir sur des interprétations à partir de ce que ça voudrait dire s’éloignant de plus en plus des dits du patient, s’éloignant de plus en plus du texte. Ne parle-t-on pas d’ailleurs d’hors sujet ?

Ce que j’amène ce soir concernant l’usage du diagnostic, le fait de remettre la résistance du côté du patient, de dire qu’il n’y a plus de demande d’analyse, me conduit à cette question : à quoi résistons-nous ? Serait-ce à l’angoisse qui surgit devant ce que l’on ne comprend pas ? Le psychanalyste angoissé. Angoisse dont Lacan cernera à divers moments, les liens et conséquences à l’endroit du désir de l’analyste.

En 1967 dans sa proposition sur le psychanalyste de l’école, il indique que le désir de l’analyste, « non pas celui d’être analyste mais celui qui définit l’analyste en œuvre dans son acte, ce désir est en position de cause dans le procès analytique, et notamment de cause du désir analysant[19] ». Cette thèse me paraît importante puisqu’elle ouvre la question de l’incidence des analystes, de leur désir à l’endroit de la psychanalyse et les effets dans les cures auprès des analysants.

Provoquer la parole, l’encourager jusqu’à ce qu’elle se libère. Cette place de l’analyste que chacun aura à inventer, à réinventer, quel inconfort. Devant cette position inconfortable que choisira l’analyste, mettre l’impossibilité de l’entrée en analyse sur le compte des résistances supposées du patient n’est-ce pas là également l’aveu de sa retenue devant son acte ?

 

[1] LACAN J., « Le moment de la résistance », Le Séminaire, Livre I, Les écrits techniques de Freud, Paris, Seuil, 1966, p.34.
[2] LACAN J., « Variantes de la cure type », dans Ecrits, Paris, Seuil, 1966, p.333.
[3] LACAN J., « Supplément d’explication », Le Séminaire, Livre VI, Le désir et son interprétation, Paris, Seuil, 1958, p.43.
[4] LACAN J., « Le désir, la vie et la mort », Le Séminaire, Livre II, Le moi dans la théorie de Freud et dans la technique de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1955, p.266.
[5] LACAN J., « Au-delà de l’imaginaire, le symbolique », Le Séminaire, Livre II, op. cit., p.246.
[6] LACAN J., « Variantes de la cure type », op. cit., p. 336.
[7] BERNARD D., Qui sait ?, séminaire dispensé à l’université Rennes 2 sur l’année 2022/2023, non publié.
[8] LACAN J., « Variantes de la cure type », op. cit., p.333.
[9] LACAN J., « Petit discours aux psychiatres de Sainte Anne » conférence donnée à Sainte-Anne en novembre 1967.
[10] LACAN J., « Variantes de la cure type », op. cit., p.337.
[11] LACAN J., « Direction de la cure et les principes de son pouvoir », dans Ecrits, op. cit., p.641.
[12] LACAN J., « Le moment de la résistance », Le Séminaire, Livre I, Les écrits techniques de Freud, op. cit., p.37.
[13] LACAN J., « Le désir, la vie et la mort », Le Séminaire, Livre II, Le moi dans la théorie de Freud et dans la technique de la psychanalyse, op. cit., p.266.
[14] Ibid., p.267.
[15] PORGE E., « Désir de l’analyste », dans Ornicar ?, n°14, Pâques 1978, p.38.
[16] BRUNO P., « Au commencement jamais », disponible sur [https://www.youtube.com/watch?v=fRvCOgN15C4].
[17] LACAN J., « Position de l’inconscient », dans Ecrits, op. cit., p.834.
[18] LACAN J., « Le moment de la résistance », Le Séminaire, Livre I, Les écrits techniques de Freud, op. cit., p.55.
[19] SOLER C., L’inconscient qu’est-ce que c’est ?, Paris, Editions du champ lacanien, 2007/2008, p.20.