Coup d’oeil

Adolescentes
Il faut voir ADOLESCENTES[1],
de Sébastien Lifshitz. Pendant cinq années, le réalisateur a filmé dans leur
quotidien intime, par périodes de plusieurs semaines, deux adolescentes,
évidemment lambdas, évidemment singulières. Avec une bienveillance subtile, de
plans larges en gros plans, de clair en obscur, de non-dits en corps parlants,
le documentariste dévoile les contrastes.Suite

Monstres et Cie
Cet été, et jusqu’au 13 septembre 2020, le musée d’Orsay nous propose un voyage « Au pays des monstres » pour découvrir les différentes sculptures et dessins créés par Léopold Chauveau (1870-1940).

Faire le choix d’écrire dans ce qui se passe des formes
De cette lecture de l’ouvrage de Dominique Touchon Fingermann, « La (dé)formation du psychanalyste. Les conditions de l’acte », je fais le choix d’écrire, là, attrapé par du texte.

Les noeuds de la parole
Marc Strauss.
Avec les contributions de Vanessa Brassier et Ève Cornet
La parole : des nœuds qui tressent, coincent, étranglent les corps, imaginairement, symboliquement ou réellement, n’étant pas exclu de surcroît qu’ils se transforment les uns les autres. La parole présuppose bien sûr le pacte, mais la violence que charrient les mots demeure, et sera à préciser.Suite

« La névrose infantile » Un trauma bénéfique.
Martine Menès
Freud emploie le terme de « névrose infantile » pour désigner la période du Complexe d’Œdipe. Lacan, lui, interroge très tôt l’usage de ce mythe et son interprétation. Il s’agit dans cet ouvrage ici réédité et discrètement augmenté de revisiter la « névrose infantile » avec le fil lacanien, et d’aborder les modalités contemporaines par lesquelles l’enfant est introduit dans les règles élémentaires du lien social. Suite

Lacan et la honte. De la honte à l’hontologie.
David Bernard
Edition augmentée
La honte, remarquait Jacques Lacan, « on s’en est longtemps tu », car « ce n’est pas de cette chose dont on parle le plus aisément ». Le long silence de la psychanalyse à l’endroit de la honte suffit à le démontrer, à quoi semble s’opposer la multiplicité des travaux qui lui sont aujourd’hui consacrés.Suite

Le fétiche et la lettre
L’en-Jeu lacanien – N°32
La lecture que fait Lacan du cas André Gide a renouvelé notre conception du fétiche dans la perversion, en l’articulant à la sublimation comme mise en équivalence de la lettre et du désir. Que nous apprend Madeleine Gide du trouage du fétiche comme gnomon de la vérité ?

Et si on parlait d’art ?
du 27 avril 2019 – 3 novembre 2019 aux Musées des Beaux Arts de Rennes, avec Guillaume Kazerouni, commissaire de l’exposition & Vincent-Michaël Vallet, artiste invité.

L’identité, choix ou destin ?
Notre contexte de discours, en France mais aussi ailleurs dans le monde fait de l’identité un facteur essentiel dans les choix de société au point que les politiques s’en servent pour décider des options économiques. Derrière l’identité se cachent souvent des préjugés sociaux, allant parfois jusqu’à la ségrégation. La question dès lors se pose sur ce que recouvre véritablement ce terme.
L’identité est-elle donnée par la génétique, la tradition, le lieu de naissance, l’histoire, l’éducation ? Sommes-nous déjà complètement déterminés avant notre venue au monde ou existe-t-il un choix possible ?