Le désir obsessionnel comme impossible : All pain, no gain

Le désir est « l’essence de l’homme », c’est ainsi que Lacan ouvre son séminaire VI de 1958-1959. Prélevant cette phrase dans l’Éthique de Spinoza, Lacan nous fait entendre que ce qui fait l’essence de l’homme en fait aussi sa béance. De cette « essence » insaisissable, le névrosé, qu’il soit obsessionnel ou bien hystérique, ne cesse pas de ne pas se satisfaire.

Le désir, impossible : l’obsessionnel, le mur et l’architecte

Des personnes viennent nous trouver parce que ça ne marche plus ; parce qu’elles se donnent beaucoup de mal, beaucoup trop de mal pour se satisfaire[2]. Ce trop de mal sera pour Lacan la seule justification de notre intervention, puisque si on s’en mêle, c’est que nous avons l’idée qu’il y a des voies plus courtes.

Homme entre père et fils

Pour la psychanalyse, est-il possible de penser ce qui fait l’homme sans l’inscrire entre père et fils[1] ? Il n’y a de virilité que par procuration des ancêtres soulignait Lacan. Un homme ce n’est rien d’autre qu’un signifiant, soit un semblant, c’est-à-dire un signifiant imaginarisé, notre seul accès au symbolique, comme les superstitions attachées aux chiffres ou Rimbaud avec son sonnet Voyelles en témoignent.

Violence du fantasme chez l’homme aux rats

Texte de l’intervention prononcée le 19 janvier 2019 à Rennes dans le cadre du CCPO
 
Cette année nous avons pour thème violence et parole, je souhaite aborder plus particulièrement le thème de la violence, à travers le fantasme de la névrose obsessionnelle et plus précisément en reprenant le célèbre cas clinique de Freud de 1909, L’homme aux rats. […]

Sur la relation d’objet : Lacan et Bouvet

Pour questionner ce qu’est la névrose, et ce que sont ses différents types : phobique, hystérique et obsessionnelle, Lacan invitait explicitement ses élèves à repartir des catégories par lui distinguées de demande et de désir.

Névrose, topologie et fin d’analyse – L’identité de séparation

Article de Christian Demoulin publié dans la revue PLI n° 1 (revue de psychanalyse de l’EPFCL-Pôle 9 Ouest). Intervention prononcée dans le cadre du Collège de clinique psychanalytique du Sud-Ouest, Unité de Bordeaux, le 20 mai 2006