Con(mp)ter fleurette

« Conter fleurette », voilà un énoncé de l’amour ! Un énoncé qui, certes, émerge d’un autre temps, mais par lequel se tisse toute la singularité de notre propos. Si « conter fleurette » est séduire quelqu’un, l’Académie française spécifiant même qu’il s’agit de convaincre une femme, à son origine « conter fleurette » désignait le fait de raconter des balivernes, de tenir des propos sans vérité. Ce qui conjoint au fait que l’amour, assurément, on ne peut pas en parler, sauf à s’y duper.

L’analyste meneur du jeu ?

Ce texte a été prononcé dans le cadre du séminaire collectif de psychanalyse « À quoi tu joues ? » organisé par le Pôle 9 Ouest.
 
Cette année nous posons la question « À quoi tu joues ? », nous avons pu entendre comment à cette question la réponse s’est articulée à l’endroit du jeu chez l’enfant, de l’enjeu, du hors jeu, du semblant, du risque, mais aussi au niveau de la jouissance avec un « À quoi jou(e)is tu ?Suite

Le joueur de bulles de savon

Quel enfant n’a pas été un jour fasciné par le mystère de ces bulles de savon, lesquelles se forment, s’échappent, s’envolent, puis s’évanouissent ? Ou encore n’a pas tenté de saisir, dans cet « essaim de petites bulles jaillies vers les hauteurs », l’une d’elles avant qu’elle ne disparaisse ?