« Une femme dans la vie d’un homme »

« Maman, regardes mon costume de judo ». La mère : « Avec, tu ressembles à un vrai champion ». Le petit garçon sort se montrer en costume à ses deux copines. « Eh, Lili, Nana, vous avez vu ? Je suis un petit champion de judo ». Nana (son amoureuse) : « D’abord ce n’est pas parce que tu as un habit que tu es un champion Trotro ». « Et puis les champions de judo, ils ont une ceinture de couleur ». Lili (l’autre copine) : « Oui, c’est vrai, et toi elle est blanche ta ceinture. Décontenancé, Trotro part se renseigner auprès de son père. Puis, dans un mélange entre ses propres associations et la réponse de papa, Trotro se fabrique sa propre ceinture multicolore, à partir des cravates paternelles. Ainsi revêtu, il revient auprès des filles. Trouvant le jeu finalement rigolo, elles aussi veulent jouer à être championne. Une partie de chat s’improvise. Nana et Lili réussissent à attraper une cravate chacune qu’elles nouent à leur propre taille. A la fin du jeu, Trotro remarque que c’est quand même lui qui en a le plus, ce qui le contente tout à fait.

Le juif et la sorcière

Tout d’abord le titre : qu’est-ce que c’est que ce titre ?
« Le juif et la sorcière ». S’agit-il de l’homme Freud et la sorcière psychanalytique ? Non, ce n’est pas tout à fait ça ici.
Juif et sorcière comme nous allons le voir, sont deux figures liées, tant dans l’histoire que dans le langage, qui peuvent avoir un certain poids du côté de l’insulte et de la dépréciation. Ce sont deux semblants qui jouent au littoral, venant faire trembler le semblant d’homme : cette vacillation nous donne la mesure de ce qui fait constitution dudit semblant d’homme, de par ses bords et ses limites.