Une expérience du contraire 2 : Variations

[Table des matières de l’ouvrage de P. Madet]

Une expérience du contraire

L’analyse

Table

Premiers mots 
La matière d’un manque précieux 
Les écrits s’envolent, les paroles restent 
Si par malheur on se comprenait 
Une dicte solitude
Nous aimons ce que nous n’aimons pas 
Étonner l’impuissance 
Une poétique de l’énigme 
Oser l’improvisation, faire avec la suspension du tremblement
Avec quelqu’un pour s’en passer 
Corps et graphie 
Pour un faire satis-faisant 
Un dernier mot ?

[Entrée en matière de la causerie]

A table de la matière d’un manque précieux

Entrez, avec ou sans résistance, entendre ou dire les premiers mots.

Dans une corps et graphie singulière, prenez place et mettez-vous à table d’une poétique de l’énigme avec quelqu’un pour s’en passer.

Comme les écrits s’envolent et les paroles restent, osez l’improvisation d’une rencontre du contraire.

Si par malheur, lors de ce laps de temps, on se comprenait, vous pourriez quitter la table dans une dicte solitude pour un faire satis-faisant et ajoutez ou non, un dernier mot.

Si vous préférez rester, nous vous convions ensuite à la table d’un goûter.

L’expérience du contraire

« L’apriori de l’identique 

Synthèse»

Nappe

Dernier mot

L’absence d’un vide obsolète

Les paroles s’envolent et les écrits restent

Si par bonheur on ne se comprenait pas

Une compagnie addict

Nous n’aimons pas ce que nous aimons

Lisser l’impossible

Un discours de la réponse

Rester dans son coin, n’avancer qu’en certitude

Avec Dieu

Tête et t9

Pour une insatisfaction chronique

Un premier mot !

Traduction de l’expérience

Aux mots translation

Mot-bilier

Premiers mots : « moment ! »

La matière d’un manque précieux : Démodé

Les écrits s’envolent, les paroles restent : Mot courant

Si par malheur on se comprenait : Mot d’amour

Une dicte solitude : les Mots-dits

Nous aimons ce que nous n’aimons pas : Modération

Étonner l’impuissance : Mots bleus

Une poétique de l’énigme : l’émotion

Oser l’improvisation, faire avec la suspension du tremblement : Démo

Avec quelqu’un pour s’en passer : mobilisation

Corps et graphie : mobile et mot-bille

Pour un faire satis-faisant : motivation

Un dernier mot ? Motus

Quatrième de couverture

LA RÉBELLION DES GRABATAIRES

Gaëtan et Gaëtane, deux sémillants nonagénaires, ont décidé de fêter leurs 75 ans de mariage au sein de l’Ehpad « les premiers mots » qui les accueille et qu’ils détestent.

Elle est danseuse-diseuse, il écrit ; ensemble ils sont corps et graphie.

« Et si par malheur on se comprenait ? » dit un jour Gaëtane. Une chorégraphie physico-verbeuse pourrait remplacer cette dicte solitude et étonner notre impuissance.

Ensemble ils décident de métamorphoser le service, pour en faire une étrange salle des fêtes, une poétique de l’énigme.

Ils enferment le personnel soignant après leur avoir administré un laxatif, pour un faire satisfaisant disent-ils. Ah la matière ! Un manque précieux parfois !

Nous aimons ce que nous n’aimons pas ! s’exclame encore Gaëtan, et s’adressant à ses voisins de chambre : « Osons l’improvisation ! Faisons avec la suspension du tremblement !

Et en bonus, ils font appel à Lacan, une rencontre du contrat-rire. Archibald Lacan, le célèbre et désopilant clown des Ehpad, va les aider à faire de ce poussiéreux service un inextricable chambard estudiantin….

A 103 ans, Marcus Sénilus nous offre un premier roman très prometteur. Après une carrière de 80 ans dans la restauration d’objets anciens, cet autodidacte est entré à l’ENA ( École Nationale d’Ancestrologie) dont il est sorti senior de promotion.