[Table des matières de l’ouvrage de P. Madet]
Une expérience du contraire
L’analyse
Table
Premiers mots
La matière d’un manque précieux
Les écrits s’envolent, les paroles restent
Si par malheur on se comprenait
Une dicte solitude
Nous aimons ce que nous n’aimons pas
Étonner l’impuissance
Une poétique de l’énigme
Oser l’improvisation, faire avec la suspension du tremblement
Avec quelqu’un pour s’en passer
Corps et graphie
Pour un faire satis-faisant
Un dernier mot ?
[Entrée en matière de la causerie]
A table de la matière d’un manque précieux
Entrez, avec ou sans résistance, entendre ou dire les premiers mots.
Dans une corps et graphie singulière, prenez place et mettez-vous à table d’une poétique de l’énigme avec quelqu’un pour s’en passer.
Comme les écrits s’envolent et les paroles restent, osez l’improvisation d’une rencontre du contraire.
Si par malheur, lors de ce laps de temps, on se comprenait, vous pourriez quitter la table dans une dicte solitude pour un faire satis-faisant et ajoutez ou non, un dernier mot.
Si vous préférez rester, nous vous convions ensuite à la table d’un goûter.
L’expérience du contraire
« L’apriori de l’identique
Synthèse»
Nappe
Dernier mot
L’absence d’un vide obsolète
Les paroles s’envolent et les écrits restent
Si par bonheur on ne se comprenait pas
Une compagnie addict
Nous n’aimons pas ce que nous aimons
Lisser l’impossible
Un discours de la réponse
Rester dans son coin, n’avancer qu’en certitude
Avec Dieu
Tête et t9
Pour une insatisfaction chronique
Un premier mot !
Traduction de l’expérience
Aux mots translation
Mot-bilier
Premiers mots : « moment ! »
La matière d’un manque précieux : Démodé
Les écrits s’envolent, les paroles restent : Mot courant
Si par malheur on se comprenait : Mot d’amour
Une dicte solitude : les Mots-dits
Nous aimons ce que nous n’aimons pas : Modération
Étonner l’impuissance : Mots bleus
Une poétique de l’énigme : l’émotion
Oser l’improvisation, faire avec la suspension du tremblement : Démo
Avec quelqu’un pour s’en passer : mobilisation
Corps et graphie : mobile et mot-bille
Pour un faire satis-faisant : motivation
Un dernier mot ? Motus
Quatrième de couverture
LA RÉBELLION DES GRABATAIRES
Gaëtan et Gaëtane, deux sémillants nonagénaires, ont décidé de fêter leurs 75 ans de mariage au sein de l’Ehpad « les premiers mots » qui les accueille et qu’ils détestent.
Elle est danseuse-diseuse, il écrit ; ensemble ils sont corps et graphie.
« Et si par malheur on se comprenait ? » dit un jour Gaëtane. Une chorégraphie physico-verbeuse pourrait remplacer cette dicte solitude et étonner notre impuissance.
Ensemble ils décident de métamorphoser le service, pour en faire une étrange salle des fêtes, une poétique de l’énigme.
Ils enferment le personnel soignant après leur avoir administré un laxatif, pour un faire satisfaisant disent-ils. Ah la matière ! Un manque précieux parfois !
Nous aimons ce que nous n’aimons pas ! s’exclame encore Gaëtan, et s’adressant à ses voisins de chambre : « Osons l’improvisation ! Faisons avec la suspension du tremblement !
Et en bonus, ils font appel à Lacan, une rencontre du contrat-rire. Archibald Lacan, le célèbre et désopilant clown des Ehpad, va les aider à faire de ce poussiéreux service un inextricable chambard estudiantin….
A 103 ans, Marcus Sénilus nous offre un premier roman très prometteur. Après une carrière de 80 ans dans la restauration d’objets anciens, cet autodidacte est entré à l’ENA ( École Nationale d’Ancestrologie) dont il est sorti senior de promotion.