Le champ du partage

Intervention prononcée lors du Collège de Clinique Psychanalytique de l’Ouest, Journée d’ouverture à Rennes, le 16 septembre 2017.
« Le numéro Deux se réjouit
d’être impair »[1]

Sur le thème de l’année : « Clinique différentielle des sexes », on pourrait commencer à poser la problématique – comme vous avez déjà commencé à le faire avec le texte de présentation du thème – en disant : Il y a « des sexes », a priori deux, dits Hommes et Femmes dont on pourrait croire qu’ils s’accordent à ce qu’est leur anatomie en suivant la formule célèbre : l’anatomie c’est le destin. Mais…. la clinique et les brûlants débats sociétaux montrent justement que non….

Quelle que soit leur anatomie, quel que soit leur genre, à propos du sexe, devant eux deux, les sujets auront à se débrouiller d’eux, soit de l’Une et de l’Autre. La ligne de partition reste incertaine et il faut en chaque cas trouver le vecteur pour l’orientation, comme on dit en topologie. Après avoir proposé le titre[2] avec le terme partage, je me suis dit que ça pourrait aller bien pour une pièce de 1906, mais pas du tout pour notre thème d’aujourd’hui, jusqu’à… hier. C’est que, comme vous avez trouvé dans la formule latine Scilicet, que Jacques Lacan traduisit « Tu peux savoir » — avec ce « tu » que désigne aussi celui qui, osant accueillir les questions qui le divisent, trouvera dans ce qu’il ne comprend pas, la chance d’apprendre du nouveau —, le nom du site du pôle 9 Ouest de l’EPFCL. J’ai trouvé, à propos de l’étymologie de partager, que le mot partage nous vient du latin « partes agere » : faire des parts et « agere » signifiant « pousser, faire, agir. » Le « partes agere » latin est ainsi le fait de concourir, initialement lors d’une représentation théâtrale, en y menant sa part ; comme le dit Cicéron. J’espère qu’on arrivera à situer la bi-partition du sexe (sexus, étymologiquement section, division), en faisant place aussi à la partialité des parties actives, découpées par les pulsions.

Pour ce qui concerne les êtres sexués, on part donc d’une division que nous pouvons même constater avec l’expression de Lacan : Les êtres sexués ils ont « le choix du sexe ». « Le choix », en suivant le mais… de l’introduction semble contredit par des données cliniques et, même à partir du discours commun, « le choix », semble bien moins qu’une vérité. Même ceux qui affirment avec certitude un sexe opposé à l’anatomie, ne prétendent pas l’avoir choisi, plutôt le contraire… ils disent avoir été choisis, malgré eux ! Les êtres sexués ils ont « le choix du sexe », pourtant l’anatomie tient à un réel qui ne demande pas d’avis. « L’anatomie se marque dans l’image du corps. Elle n’est cependant pas imaginaire, disons que c’est un index, au niveau de l’image d’un organisme vivant sexué, qui a ses régulations propres, et qui, notamment, divise les vivants en deux catégories, mâle et femelle, selon le sex ratio qui conditionne rien moins que… la reproduction de l’espèce. »[3]

À propos du Champ… et, dans la perspective du Rendez-vous 2018 à Barcelone qui marquera les 20 ans d’existence de L’internationale des Forums du Champ lacanien, il ne pouvait pas être un RV comme les autres, mais l’occasion d’une réactualisation de notre option «Champ lacanien» et d’une mise en débat renouvelée de ce que la politique de l’institution et de la cure analytique implique quant à la politique commune celle que Lacan disait de « la cité du discours ».[4] Occasion donc d’une mise en débat — auquel aussi la rubrique « Coup d’œil » de votre nouveau site pourra contribuer —, dans la perspective de la subjectivité de notre époque, à partir de thèmes d’actualité en connexion avec le discours analytique. Nous avons commencé à échanger, aussi à partir des partenariats sur des projets européens — l’année dernière : Exuli — avec David Bernard, que je remercie aussi pour son texte, qui nous a été bien utile, sur « La radicalisation et la honte ».

Nous aurons la chance de reprendre les coordonnées du « Champ lacanien », et de revenir sur le propos de développer le Champ, l’hypothèse lacanienne et sa pratique… 20 ans après. « Question : pourquoi Lacan a-t-il attendu les années 70 pour introduire le concept de Champ lacanien ? […] Le concept de Champ lacanien est solidaire de celui de discours, introduit la même année, 1970. Avec ce terme, Lacan a complété sa série, ajoutant à la fonction et au champ de la parole et du langage l’ordre des discours. Quel était l’enjeu de cet apport… ? »[5] Ordre pluriel, des discours.

Introduction au thème des CCP[6]

En tenant compte de la matinée de travail sur le thème de l’année du CCPO, et de l’invitation à l’ouverture faite par Roger Mérian, je ferai d’avance une introduction. Le thème de cette année nous donnera l’occasion d’interroger la psychanalyse : de quelle façon, chacun(e) est concerné(e) par la question de la différence, de l’hétéros, de l’autre de la différence ? Comment rendre compte de la marque de jouissance indélébile qui signe la singularité de symptôme ? Quelles sont les conséquences pour une clinique différentielle ?

À la fin du XIXème, Freud établit la réalité sexuelle de l’inconscient par sa découverte de l’inconscient et l’invention de la psychanalyse : l’avènement de la psychanalyse. Dans la théorie qu’il élabore, la reconnaissance de la différence des sexes est une expérience cruciale de l’enfance : avec différentes modalités pour la petite fille et le petit garçon, ça s’articule dans le complexe d’Œdipe pour déterminer la position du sujet en rapport à son sexe. Le primat du phallus en ordonnant le drame œdipien ouvre la voie d’une solution normative, en conformant l’anatomie à l’identification sexuée. La possibilité d’écarts, divergences et diverses solutions, n’échappe pas à Freud qui remarque la constitution bisexuelle intriqué, dans chaque sujet, du masculin et du féminin.

Au milieu du XXème, Lacan reprend la thèse freudienne avant d’introduire une disjonction entre la castration et la fonction paternelle liée à l’Œdipe. La castration n’est plus à inscrire dans la signification imaginaire du mythe, mais dans l’effet symbolique du langage ; il touche la jouissance phallique (écrit avec la fonction Φx) produit par la parole. Le recours à la logique conduit Lacan à écrire, dans les années 70, les formules de la sexuation, qui écrivent, à partir de la fonction phallique commune aux deux sexes, deux modes de se rapporter, relevant de logiques différentes qui définiront la position homme et la position femme dans leur relation au sexe. Avec cette proposition, les signifiants « Homme » et « Femme » se détachent de la référence anatomique, et en même temps, la distinction entre les sexes, se déplace de la problématique d’avoir ou pas le phallus imaginaire (φ) à celle d’être tout ou pas-tout assujetti à la jouissance phallique.

Pour travailler les axes de ces formules de la sexuation — introduites ce matin par François Boisdon et Cécile Belliot —, il serait opportun aussi de mettre sur la balance ce qui ne fait pas différence, ce qui vaut pour tous : l’impasse de la relation sexuelle dans le champ de la jouissance et de l’objet qui n’est appréhendé qu’en tant que manque : a. C’est-à-dire l’objet moins qui est en fonction constante et fait liaison avec des objets plus, les objets plus-de-jouir. L’objet a « s’enveloppe de la pulsion par quoi chacun se vise au cœur et n’y atteint que d’un tir qui le rate »[7], écrit Lacan dans la Lettre aux Italiens. « Une clinique différentielle des sexes » — plutôt qu’établir des nouvelles tables nosographiques — pourrait s’orienter avec le relèvement du choix du sujet  face à l’alternative entre deux identités de jouissance : tout ou pas-tout phallique, déterminée par deux logiques différentes. Entre les deux, comme le dit Lacan « les sujets ont le choix », l’anatomie n’est donc pas le destin du sujet. Pour nous engager dans notre temps[8], pour maintenir vivant cette voix/voie dans le tumulte de notre époque, nous pourrions aussi interroger certains des nombreux préjugés diffusés dans les discours courants.

Avènements du réel[9]

« L’angoisse, c’est bien le symptôme type de tout avènement du réel. »[10]

Dans cette citation “tout” est à entendre dans le sens de “chaque” avènement du réel, avènements alors,  au pluriel, le réel, donc, n’est pas universel, n’est pas un, chaque un des éléments étant identique à lui-même, mais sans que puissent être dits “tous” — il y a seulement des ensembles à déterminer dans chaque cas. Cette expression pose des questions : quels sont ces avènements du réel dans les discours aujourd’hui ? Avec quels symptômes les sujets en répondent ? Une des premières définitions du réel écrit par Lacan en 1954 est : « ce qui subsiste hors de la symbolisation »[11], c’est à dire hors du langage. Qu’est-ce qui subsiste hors du langage ? Suivant une indication de Colette Soler[12] nous pouvons dire la matière, dans ces deux manifestations : l’inanimé et le vivant ; chacun en constituant l’objet de deux grandes sciences, la physique et la biologie.

Dans l’avènement du réel ce qui advient c’est la conjonction, la coalescence d’un réel — donc, hors du symbolique — avec le langage (et ses Uns). Dans la biologie, c’est la vie qui se montre sujette aux petites lettres, qui la mortifie. Qu’en est-il pour la psychanalyse ? Le réel hors symbolique qui la concerne n’est pas la vie, mais la part de la vie qu’est la jouissance du vivant en tant que sexué. En effet, on trouve qu’au niveau des espèces dites supérieures, la substance jouissante est bipartite, distribuée selon le sex ratio lequel est une donnée de la vie, liée à la reproduction par les voies du sexe.

Dans la biologie, l’organisme nous est donc imposé comme un réel. L’anatomie, index de ce réel biologique, est le point d’arrimage de tous les discours historiques sur le sexe, le couple, la reproduction, et, plus généralement, l’ordre social. Nature et histoire se lient, mais l’anatomie s’impose hors de l’ordre des discours qui la surdétermine et donc : comment soutenir qu’elle n’est pas déterminante ? Et pourtant, c’est bien ce que semble dire le « ils ont le choix ». Comme vous l’indiquez  aussi dans la présentation du thème de l’année du CCPO : Qu’on en juge par exemple quand Lacan dit lors de son séminaire Les Non dupes errent que « l’être sexué ne s’autorise que de lui-même et de quelques autres » : qu’est-ce à dire ? Comment soutenir que l’anatomie ne soit pas le destin ? Aussi curieux que, lorsque Lacan introduit ses formules de la sexuation dans « L’Étourdit », il est loin d’oublier le facteur anatomique et organique, puisqu’il pose non seulement que chacune des deux moitiés du sex ratio a un rapport distinct au sexe, mais surtout que le discours doit produire deux moitiés homologues à celles du sex ratio naturel. Lacan écrit : « […] il nous faut obtenir deux universels, deux tous suffisamment consistants pour séparer chez des parlants — qui, d’être des, si croient des êtres —, deux moitiés telles qu’elles ne s’embrouillent pas trop dans la coïteration quand ils y arrivent. »[13] Il nous faut obtenir… pour assurer, en dépit du « il n’y a pas de rapport sexuel », l’acte hétérosexuel ? Il n’y a qu’une chose qui en ressorte quand l’Un s’articule par l’acte, il y en a pas deux, ce qui s’interprète : il n’y a pas de rapport sexuel. C’est pour ça qu’il y a tout un ordre d’objets qui fonctionne à la place où il n’y a pas de rapport et c’est là, que quelque chose est conséquent comme effet de langage, à savoir, d’une part l’affect d’angoisse — dont Lacan se sert pour élaborer sa conception de l’objet a — et de l’autre, le désir.

« L’angoisse, symptôme » en exergue peut s’entendre donc comme le signe de « l’avènement du réel ». Les plus et même les gadgets, trouvent leur  limite dans ce qui concerne le calculable quand il s’agit du sexe : aucune équation du couple[14], « […] dans le champ du désir […] il n’y a pas d’objet qui ait plus de prix qu’un autre »[15], non plus de la jouissance opaque propre au symptôme de chacun. Le symptôme de jouissance — pour un parlêtre qu’est déjà dans la langue —, vient du réel[16], doublement : 1) du réel du pas de rapport à cause de la prise de la parole sur le corps et 2) du réel des Uns de jouissance opaque du symptôme suppléant au nonrapport.

L’Un et le champ de la bi-partition

En ce qui concerne le symptôme — défini par « la façon dont chacun jouit de l’inconscient »[17]—, l’avènement du réel est un Un de jouissance ou un Un joui, pas n’importe lequel, dont le sens ne compte pas. À partir d’un premier avènement du réel Freud a mis en marche la psychanalyse, elle- même un avènement, un nouveau savoir-faire avec l’irruption de jouissance. Que fait la psychanalyse confrontée au  réel du symptôme ? La psychanalyse fait recours au sens, c’est à dire au signifiant ; mais chaque signifiant, outre à prendre sens, est aussi un « un » de pure différence, chiffre 1, hors du sens. Les deux dimensions : le sens et le chiffre, sont présents en chaque signifiant, liés et hétérogènes — l’une chiffre, l’autre compte. Est-ce que ces deux dimensions incompatibles (chiffrer et compter), n’assurent-elles pas — par l’impossible partage —, le concours des parts, le « partes agere », en y menant chacune sa part ? Faisant valoir ainsi l’écart entre le jouis-sens et le nombre dans le rapport d’eux [deux] ?

Alors, quand on parle de signifiant joui dans  la coalescence, de quelle jouissance s’agit-il ? Deux jouissances sont nouées : celle du sens — parce que les mots prennent sens —, et celle de l’Un, du chiffre qu’est chaque signifiant, ce que Lacan appelle jouissance phallique. Chaque signifiant n’a pas le même sens, mais c’est  le même réel en tant qu’un de pure différence. Alors, le signifiant joui implique une double jouissance, une bipartition de la jouissance entre sens joui et jouissance du chiffre qui supporte les signifiants, hors sens, réel. Lacan situe les deux jouissances disjointes dans la mise à plat du nœud borroméen, mais elles sont nouées en chaque signifiant, parce que chaque  [signifiant] porte en  même temps la jouissance du sens et la jouissance de l’Un hors sens. Dans cette perspective, la jouissance de l’Un phallique est le véhicule de la jouissance du sens.

L’avènement supposerait donc la conjonction d’un réel hors  symbolique avec le langage et ses Uns. Pour la psychanalyse, le réel hors  symbolique qui la concerne est la part de la vie affectée par la jouissance du vivant en tant que sexué. Au niveau des espèces dites supérieures la substance jouissante est bipartie, distribuée selon le sex ratio, ce qu’est une donnée de la vie liée à la reproduction sexuée en conduisant à l’impossibilité d’établir le rapport d’eux [deux], quand l’Un s’articule il n’y a pas deux. « Y a d’l’un » fait pendant au « il n’y a pas » du rapport sexuel. « Y a d’l’un » insiste Lacan et ainsi, outre à évoquer le « y a pas » du rapport sexuel, il note que c’est autour de l’Un que gire la question de l’existence. Colette Soler[18] indiquait le Un-dire comme l’Un “supérieur au sujet”, que constitue en ensemble chaque sujet, ensemble chaque un unique dans son genre. Un-dire de l’Un que, seulement dans une analyse, à chance de démontrer qu’il n’y a pas jouissance deux. Qu’est-ce qu’on peut espérer à partir d’une analyse ? La satisfaction que marque la fin avec un changement de goût ? Une satisfaction singulière, un changement de poids sur la balance des satisfactions entre la vérité et le réel ? Est-ce que la perspective d’un avènement du réel à partir d’une analyse, n’introduirait pas la nécessité du dispositif de la passe et de l’Ecole qui, par ce truchement, réunit ce que Lacan appelait des « épars désassortis » ?

Rome, le 23 septembre 2017, traduction révisée par Eliane Pamart

 

[1] GIDE André, Paludes, Romans, Bibliothèque de La Pléiade, Gallimard, Paris 1958, p. 114. Cf. « Tu me rappelles ceux qui traduisent Numero Deus impare gaudet par : “ Le numéro Deux se réjouit d’être impair ”, et qui trouvent qu’il a bien raison, car rien ne le réaliserait ce deux, s’il n’y avait pas l’impair. » Cet impair en tant qu’il commence au nombre trois, ce qui, bien entendu, ne se voit pas tout de suite, et ce qui rend nécessaire pour l’étaler au jour des nœuds plus développés, nommément le nœud borroméen.
[2] En réponse à l’aimable invitation de Alfred Rauber que je veux remercier ici, il y a déjà plus d’une demi-année, et sous l’effet de la lecture du Partage de Midi de Paul Claudel. Occasion pour remercier vivement aussi la présidente du CCPO Eliane Pamart, les ami(e)s et collègues ici présentes et Rosa Guitart-Pont pour le mot d’esprit sur les enfants curieux sur ce qui était au-delà du mur.
[3] SOLER C., « Nouvelle économie sexuelle », Le choix du sexe, Revue Champ lacanien n° 17, Paris 2015, p. 11.
[4] Cf. La lettre du CRIF n° 4 Août 2017.
[5] SOLER C., « Champ lacanien » [août 2000], dans Politique de la psychanalyse, ed. Bilingue française – italienne, Biblink editori, Roma 2004, p. 16.
[6] De concert avec les CCP-France [Collèges de Clinique Psychanalytique – France], aussi le CCP-Onlus à Rome propose d’avancer cette année sur une exploration sur la « Clinique différentielle des sexes » dans « la subjectivité de notre époque », sans pour autant négliger la question du un par un : quelle est la part qui prend la sexuation dans ce qui fonde la singularité d’un sujet ?
[7] LACAN J., « J’articule maintenant les choses pour des gens qui m’entendent. Il y a l’objet (a). Il ex-siste maintenant, de ce que je l’aie construit. Je suppose qu’on en connaît les quatre substances épisodiques, qu’on sait à quoi il sert, de s’envelopper de la pulsion par quoi chacun se vise au cœur et n’y atteint que d’un tir qui le rate. Ça fait support aux réalisations les plus effectives, — et aussi bien aux réalités les plus attachantes. » Lettre aux Italiens [1974].
[8] Cf. LACAN J., « rejoindre à son horizon la subjectivité de son époque » (1966), dans « Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse », Écrits, Seuil, Paris 1966, p 206.
[9] Reprise du travail in progress pour le prétexte 4 au RV de l’IF-EPFCL, Barcelona 2018.
[10] LACAN J., « La troisième », Lettres de l’École freudienne, 1975, nº 16, p. 188.
[11] LACAN J., « Réponse au commentaire de Jean Hyppolite sur la Verneinung de Freud » [1954], en Écrits, Seuil, Paris, 1966, p. 388, § 4.
[12] Cf. SOLER C., Avènements du réel, de l’angoisse au symptôme, Cours CCP-Paris 2015-2016, Éditions du Champ lacanien, Collection Études, Paris 2016, p. 169.
[13] LACAN J., « L’Étourdit », Autres écrits, Seuil, Paris 2001, p. 456, § 5.
[14] Cf. aucune équation du couple, aussi des partenaires que des pratiques de jouissance du corps, jusqu’à distinguer deux jouissances que n’impliquent même pas l’acte.
[15] LACAN J., Le séminaire, Livre VIII, Le transfert [1960-1961], Éditions du Seuil, 1991, 2001, p. 464.
[16]LACAN J., « J’appelle symptôme, dit Lacan, ce qui vient du réel », in « La troisième », cit.
[17] LACAN J., «El síntoma no es definible de otro modo que por la manera en que cada uno goza del inconsciente, en tanto el inconsciente lo determina.» El seminario XXII, R.S.I., Lección del 18 febrero 1975.
[18] SOLER C., « L’Un tout seul et ses liens » Rendez-vous international de l’I.F., Medellin, juillet 2016 à paraître dans Hétérité N° 12.

Email de l’auteur : studio@diegomautino.191.it