Le sujet de la psychanalyse ou la ségrégation ?

Article publié dans la revue PLI n° 4 (Revue de psychanalyse de l’EPFCL-France pôle Ouest) à partir d’une intervention à Rennes le 27 septembre 2008 lors de l’après-midi préparatoire aux journées de L’EPFCL de Paris des 22 et 23 novembre 2008 sur le thème « Le champ lacanien et le psychanalyste ».

 

Toute alternative nous enferme et le titre que j’ai donné est une alternative. Pour en sortir, je voudrais la déplacer en vous proposant d’opposer deux termes que je vais déplier : le champ lacanien opère une distinction précise entre ségrégation et séparation. La séparation est l’une des deux opérations (avec l’aliénation) que Lacan introduit dans le Séminaire XI pour définir la causation du sujet. C’est assez paradoxal d’avoir appelé cela séparation parce qu’il ne s’agit pas d’une séparation d’avec l’objet. Et cette opération de séparation a deux effets : elle produit, d’une part, le sujet de l’inconscient, le sujet inscrit dans le signifiant pour y être représenté par un autre signifiant, et d’autre part elle articule ce sujet avec l’objet.

Mon titre oppose ainsi implicitement ségrégation et séparation, la ségrégation opère sur les personnes, sur des individus, tandis que la séparation est l’affaire du sujet, du sujet de l’inconscient. Ainsi, je vous donne d’emblée ma conclusion : ce serait faute d’une certaine séparation que se multiplient les procès de ségrégation.

Lacan, en 1967, parlait de « marché communs ». Il disait que « notre avenir de marchés communs trouvera sa balance d’une extension de plus en plus dure des procès de ségrégation[1]« . Il disait plus précisément en 1968 : « Je crois qu’à notre époque, la trace, la cicatrice de l’évaporation du père, c’est ce que nous pourrions mettre sous la rubrique et le titre général de la ségrégation. Nous croyons que l’universalisme, la communication de notre civilisation homogénéise les rapports entre les hommes. Je pense au contraire que ce qui caractérise notre siècle, et nous ne pouvons pas ne pas nous en apercevoir, c’est une ségrégation ramifiée, renforcée, se recoupant à tous les niveaux, qui ne fait que multiplier les barrières, rendant compte de la stérilité étonnante de tout ce qui peut se passer dans tout un champ »[2]. … Nous y sommes.

Mais peut-on ainsi opposer si facilement séparation à ségrégation ? Certes, les politiques de ségrégation séparent des individus, de plus le terme « ségrégation », nous dit Alain Rey[3], est emprunté « au bas latin segregatio, qui signifie « séparation » justement. Mais plus loin, poursuit Alain Rey, « segregatio est formé à partir du latin classique segregare, qui signifie « séparer du troupeau ». Cela donc suppose un troupeau. Ce verbe est composé du préfixe se – marquant en effet la séparation – et de grex, gregis désignant une réunion d’animaux ou d’individus d’une même espèce. » De gregis, est venu le terme « grégaire ».

J’en arrive à ceci que la ségrégation condense deux opérations distinctes : la ségrégation suppose un troupeau, un agrégat. La ségrégation commence par la formation d’un agrégat, une agrégation. Et c’est secondairement que sur cet agrégat, sur la population ainsi créée, est opérée une partition – se-gregare – et donc éventuellement une mise à l’écart d’une partie de celle-ci. Jusqu’où peut-on aller ? Jusqu’à l’individu. Le plus petit élément d’une population, qu’elle soit population de cellules, de moutons ou d’humains, est l’individu. C’est une définition : Individu signifie indivis, non-divisible, l’individu se définit à partir d’une population, comme plus petit élément de celle-ci. L’individu se définit par rapport à la population à laquelle il appartient.

Disons le tout de suite, le sujet de la psychanalyse se définit par ce en quoi il n’appartient pas à un collectif d’individus, par ce qui cloche — c’est même souvent sa plainte : « Je n’arrive pas être comme les autres ». Et deuxièmement, le sujet se définit par sa division — il n’arrive pas à être identique à lui-même, et s’en plaint « C’est plus fort que moi, je ne peux m’empêcher de dire ou faire ce que je ne veux pas ». Le sujet vient en analyse parce que quelque chose est venu ébranler sa position dans un discours, quand quelque chose de la vérité du sujet vient à se manifester, parce qu’une irruption de jouissance vient faire vaciller la position du sujet dans son fantasme.

Mais il est encore un autre point, quant à la ségrégation : gregis désigne une réunion d’animaux ou d’individus d’une même espèce. Le terme d’espèce renvoie à la nature[4]. C’est-à-dire à l’être. La partition se fait sur l’être des individus. En ce sens, nous appartenons tous à des catégories : nous sommes classés parmi les hommes ou les femmes, exerçons telle ou telle profession, sommes membres de telle association, etc. Nous appartenons à des catégories symboliques, nous sommes représentés par des signifiants. Et nous pouvons les revendiquer, y consentir, les refuser ou les rejeter — mais c’est un fait, c’est un point d’inscription de notre position subjective. Mais la ségrégation quel que soit le principe de partition qu’elle affiche en fin de compte se fait sur notre être. Catégories symboliques et positions subjectives n’entrent pas ici en ligne de compte. Conséquence : le processus de la ségrégation forclos le sujet.

La ségrégation ne se fonde cependant pas sur des identifications symboliques, et donc des séparations symboliques. Pourquoi insister là-dessus ? Parce que toute partition n’est pas ségrégative, une société, une communauté humaine, d’analystes aussi bien, sans séparation serait anomique sans identifications qui tiennent une société, où les sujets n’existeraient pas en tant que tels, puisque leur serait refusé d’être représentés par un signifiant, puisque leur serait refusée toute identification symbolique. Il ne leur resterait, contre l’identification par leur être, que ce soit l’être que veut l’Autre, ou l’être qu’ils veulent se donner dans le passage à l’acte par exemple — identification sinistrement réelle — ; il ne leur resterait, contre cette identification réelle, que les illusoires, vaines et précaires identifications imaginaires – tenter de se comporter comme ceci ou cela, se mouler sur l’image de ses semblables, ou posséder les objets que portent les icônes proposées par le marché… Peut-être reconnaissez-vous ici quelques traits de l’individu d’aujourd’hui ? Faute de séparation symbolique, pas d’identification symbolique, et donc montée des partitions ségrégatives.

Mais quel est cet être sur lequel, explicitement ou non, la ségrégation opère sa partition ? Cette question en suppose une autre me semble-t-il. Qu’évaluent les études de marché ? Elles évaluent notre solvabilité, c’est-à-dire nos avoirs, c’est-à-dire ce dont nous avons jouissance. Et elles évaluent ce que nous pourrions désirer posséder, c’est-à-dire ce dont nous pourrions jouir. Et que fait l’industrie dite de la « communication » — journalistique ou publicitaire ? Elle tente de nous faire désirer, non pas seulement des objets de jouissance, mais des modes de vie, c’est-à-dire des façons de jouir.

L’être sur lequel la ségrégation opère ses partitions — nous sommes tous des parts de marché — est un être de jouissance. Le plus explicite des discours de la ségrégation, le discours raciste dont on a pu dire qu’il était « la haine de la jouissance de l’Autre », le clame : il suppose, à celui qu’il veut exclure, une jouissance à lui interdite ou impossible, et c’est cette jouissance qu’il traque, c’est cette jouissance dont il veut se séparer — jusqu’à détruire celui qui est supposé en être le porteur. Le milieu du siècle dernier en a été le paradigme et en a laissé des traces que l’on retrouve aujourd’hui dans chaque cure analytique.

Le point où en fin de compte s’opposent ségrégation et séparation est la question du manque, c’est à dire du désir. Dans la ségrégation, l’autre est supposé jouir d’une certaine jouissance. Dans la séparation, le sujet est séparé de l’objet de jouissance. C’est tout à fait clinique : lors du sevrage (lors de la séparation d’avec la jouissance orale de l’objet sein par exemple) l’enfant repousse le sein autant que la mère ne le prive. C’est le sujet qui se sépare de l’objet de jouissance : « Pour la première fois sans doute, une tension vitale se résout en intention mentale »[5] – une « intention » –. Le sujet ne fait pas que subir la séparation, il y est aussi actif. En 1964, Lacan donnera la formulation logique de cette séparation d’avec l’objet. « Que me veut-il ? Que veut-il de moi ? Le premier objet que l’enfant propose à ce désir parental dont l’objet est inconnu, c’est sa propre perte »[6]. C’est à dire que le sujet se sépare de lui-même, comme objet. Il s’arrache ! Colette Soler précise : « Le sujet se sépare de l’Autre en tant que lieu du signifiant – ce que Lacan appelle dans Subversion du sujet, l’Autre comme « site préalable du sujet » (…) par la séparation, le sujet comme x, inconscient, se « retrouve » dans la part de l’Autre qui n’est pas signifiant mais manque »[7]. Dans la ségrégation, l’individu est défini à partir de son être de jouissance ; dans la séparation, le sujet se définit par sa séparation d’avec cet être, il se définit par son manque à être. Dans le discours capitaliste, le sujet est défini par ce qu’il a ; dans le discours analytique, il est défini par son manque.

Mais il me faut maintenant tempérer et corriger mon propos : jusqu’à présent, j’ai semblé mettre sur le même plan discours capitaliste (les parts de marché, etc.) et discours de la ségrégation, dont le paradigme est le discours raciste. Le capitalisme néolibéral et financier, ce n’est pas la même chose que l’Allemagne nazie. Le discours capitaliste calcule les objets de jouissance, les plus-de-jouir de l’individu. Il définit l’individu par les objets de jouissance qu’il a ou pourrait avoir. Il définit l’individu par ce qu’il a. Le « discours » raciste, lui, définit l’individu par son être, par son être de jouissance. Cela pourra être discuté.

Il nous faut en fin de compte refuser le terme de « discours », quant au racisme, et partant à la ségrégation dont il est le paradigme : si, comme le dit Lacan, un discours est « une utilisation du langage comme lien, (…) le lien (étant) un lien entre ceux qui parlent », le racisme, « précisément, dénie à ce qu’il rejette hors de tout lien social d’appartenir de par nature à ceux qui parlent »[8]. La ségrégation est, de ce point de vue, un hors discours.

Les sujets psychotiques, par exemple, viennent dire leurs difficultés, parfois leur impossibilité à s’inscrire dans un lien social. Le psychotique, hors discours, nous fournit des exemples de réponse dans le réel de l’irruption de l’objet parasite. L’étranger, situé au lieu de l’Autre, rejeté de l’autre côté de la frontière ou du barbelé, ne peut dès lors que revêtir une tonalité menaçante et incarner l’objet de haine idéal et comme tel à éliminer. Ces effets de la dégradation des lois de la parole et du langage dans la psychose, dégradation articulée, me semble-t-il, au processus de désymbolisation à l’œuvre dans le social, peuvent donc nous instruire. À ne pas s’organiser autour d’un manque, d’une perte, que reste-t-il comme modalité de lien sinon la prééminence de l’objet, présence tyrannique de l’objet, qui s’impose ?

Pendant ce temps, le capitalisme, lui, calcule l’objet plus-de-jouir. « Plus-de-jouir » est le terme lacanien que nous pouvons substituer, je crois, à celui d’« utilité ». Nous vivons à « l’ère du calcul et de l’utilitarisme », c’est la thèse de l’économiste Philippe Askenazy[9], et l’utilitarisme consiste à tout évaluer, les biens, les actes, jusqu’aux mots du langage, en fonction de leur « utilité »[10]. L’utilité de quelque chose pour quelqu’un, c’est l’espérance de jouissance que ce quelque chose contient. Nous pourrions ici remplacer le terme « utilitarisme » par « satisfaction de jouissance ». C’est, dirais-je, une morale de l’efficacité. Le Bien avec une majuscule se calcule en fonction de l’utilité. Tout, semble-t-il, peut être évalué. « L’utilitarisme est la norme de l’efficacité »[11], (Cf. les TCC). Il suffit de faire des catégories, de compter ces catégories. On obtient des chiffres. Dans le monde contemporain, que sommes-nous ? L’individu est une unité de compte.

Dans notre monde contemporain l’identification est numérique. Quelle est sa différence avec une identification que l’on pourrait dire subjective ? Dans l’identification numérique, je suis certes identifié, mais comme unité de compte. De plus, je dois être, à l’intérieur de la catégorie dans laquelle je suis compté, absolument quelconque. Absolument quelconque, cela signifie que je n’ai pas de nom autre que mon numéro, que celui-ci soit mon code ADN ou mon numéro de sécurité sociale. C’est-à-dire que je n’ai plus de nom propre. L’ère de l’Utile est aussi l’ère du Quelconque, c’est aussi l’ère de l’Anonymat. Face au Tous quelconques, du tous pareillement anonymes, nous voyons ainsi monter les revendications identitaires, dont les extrémistes révèlent le fond ségrégationniste ; ou, sur le versant imaginaire, les protestations narcissiques de la petite différence.

J’avance vers ma conclusion

Mais il est une objection au Quelconque : c’est le symptôme. Il est plus qu’une objection, c’est une subversion, de même que le sujet. Le sujet comme émergence d’une fracture dans le Quelconque comme renversement de la pente ségrégative. Comme émergence d’une clocherie, d’un défaut, d’une erreur, d’une faute, d’une honte. Le sujet comme réponse réelle, par exemple dans le symptôme, dans le symptôme dont il pourra peut-être, par une psychanalyse, extraire son nom propre, son nom de jouissance, celui de son défaut ou de sa honte d’être. Alors bien sûr le sujet de la psychanalyse lui aussi est calculable, quoique « non saturé par le calcul »[12]. Il faut bien qu’il le soit, calculable, sinon pourquoi s’adresser à un analyste ? Mais c’est d’un autre calcul qu’il s’agit : non comme unité de compte mais comme calcul logique. D’un calcul qui s’oriente sur l’impossible — catégorie logique —, impossible à se ranger sous le Quelconque.

C’est donc faute d’une certaine séparation que se multiplient les procès de ségrégation. Mais il y a plus, je crois. Sur l’articulation entre la question du discours capitaliste et le discours analytique, je n’aurai pas à la préciser très longuement parce que Lacan l’expose en 1971-1972 dans son séminaire Le savoir du psychanalyste. Je cite donc : « Ce qui distingue le discours du capitalisme est ceci, la Verwerfung, le rejet en dehors de tous les champs du symbolique avec ce que j’ai déjà dit que ça a comme conséquence, le rejet de quoi ? De la castration. Tout ordre, tout discours qui s’apparente du capitalisme laisse de côté ce que nous appellerons simplement les choses de l’amour (…) »[13].

Question donc

Serait-ce sur cette question de l’amour, métaphore du transfert, que serait rendu possible le passage de la ségrégation à la séparation propre au sujet ? Oui sans doute, et pour y répondre je ferai deux remarques, elles s’appuient sur les deux questions freudiennes reprises par Lacan – « Que veut une femme ? » et « Qu’est-ce qu’un père ? » :

  1. Puisque l’amour est aussi le signe du passage d’un discours à un autre, nous pouvons aisément reconnaître qu’une femme est impliquée dans ce passage lorsque l’homme reste engourdi… En effet, une femme fait sortir un homme de sa communauté, de son groupe où il s’était agrégé. Une femme dégroupe un homme en le faisant sortir de sa bande… Il peut la remercier en retour et pourquoi pas s’excuser. De quoi ? Sans doute, d’être resté dans le cercle (familial, professionnel, etc.) dans lequel il était enfermé. Mais surtout, il me semble que c’est une façon pour l’homme de s’excuser, avec générosité parfois, du tout phallique dans lequel il évolue. Ce qui fait qu’il faut se lever tôt, ou se coucher tard, pour aller décrocher la lune que la jouissance féminine exige.
  2. Deuxième remarque – serait-ce donc sur cette question de l’amour que devient possible le passage de la ségrégation à la séparation ? – Plus radicalement je proposerai ceci, oui à nouveau, si nous savons nous passer de l’amour du père et donc passer, après avoir transité, de l’insu-que-sait de l’inconscient freudien, qu’est cet l’amour du père, à l’inconscient lacanien… ce champ lacanien qui inclut précisément le champ découvert par Freud et nommé freudien par Lacan.

Le lieu du sujet est lieu de la perte. L’inconscient lacanien, que nous avons travaillé l’an dernier dans les Collèges Cliniques, ne serait plus seulement la trace de signifiants refoulés, mais jeu avec le signifiant qui manque. « Quand (…) l’espace d’un lapsus n’a plus aucune portée de sens, alors seulement on est sûr qu’on est dans l’inconscient »[14]. N’est-ce pas le fondement de l’intraitable ? En effet, Lacan rassemble les diverses manifestations de l’inconscient freudien dans ce qu’il appelle « une reprise du projet freudien à l’envers »[15].

Le champ lacanien, j’ai essayé de le faire entendre, parie sur cette autre option. Cette option avouons-le est dérangeante, car elle ne relève pas de la justice distributive. Reste pour le sujet à résoudre cette équation de lui-même, sachant qu’il en est l’inconnue. Comment, enfin dire, cet inconnu, compte tenu qu’il ne peut ni s’imaginer, ni se transmettre ? Qu’est-ce qu’un discours comme la psychanalyse qui tente de se passer des semblants et de toutes les garanties que propose la civilisation, jusqu’à la question de l’inscription du sujet et de son impossible rapport au sexe et à la mort ? Et, qu’est-ce qu’un discours qui ne tient sans autre garantie que celle d’une énonciation ?

Les journées de l’EPFCL en novembre à Paris permettront peut-être d’éclairer ces questions, mais déjà, nous savons que Lacan nous propose une formalisation, une écriture de la jouissance qui ordonne notre rapport au réel où se marquent les effets de la division du sujet. Il nous propose aussi, il est vrai, l’option poétique. Si, par exemple, pour René Char, « l’impossible nous ne l’atteignons pas, mais il nous sert de lanterne »[16], Lacan plus radicalement nous indique que « l’inconscient n’est pas subliminal, faible clarté. Il est la lumière qui ne laisse pas sa place à l’ombre, ni s’insinuer le contour. Il représente ma représentation là où elle manque, où je ne suis qu’un manque d’objet »[17].

 

[1] LACAN J., « Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’Ecole », in Autres Ecrits, Paris, Seuil, 2001, p.257.
[2] LACAN J., Intervention sur l’exposé de Michel de Certeau, Congrès de Strasbourg, le 12 octobre 1968, in Lettres de l’Ecole Freudienne de Paris, mars 1970, n° 7, p.84.
[3] REY A., Dictionnaire historique de la langue française, Dictionnaires Le Robert, Paris, 1998.
[4] LACAN J., « Le phénomène lacanien », revue de l’Antenne Clinique de Nice.
[5] LACAN J., « Les complexes familiaux », (1938), in Autres Ecrits, Seuil, Paris, 2001, Partie 1, Le complexe de sevrage, p.31.
[6] LACAN J., Le Séminaire Livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, (1964), Seuil, Paris, 1973, p.194.
[7] SOLER C., « Hors discours : autisme et paranoïa », in Autisme, narcissisme, identification, Les feuillets du Courtil, n° 2, mai 1990, p.10.
[8] LACAN J., Le Séminaire Livre XX, Encore, Seuil, Paris, 1975, p.32.
[9] ASKENAZY P., « Peine de mort pour les économistes », Le Monde daté du 13 février 2008.
[10] LACAN J., Le Séminaire Livre VII, L’éthique de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1986, p.21.
[11] ASKENAZY P., op.cit.
[12] LACAN J., « La science et la vérité », in Ecrits, Seuil, Paris, 1966, p.863 : « un sujet non saturé mais calculable ».
[13] LACAN J., Le savoir du psychanalyste, Entretiens de Sainte-Anne, leçon du 6 janvier 1972, inédit.
[14] LACAN J., « Préface à l’édition anglaise du Séminaire XI », in Autres Ecrits, Seuil, Paris, 2001, p.571.
[15] LACAN J., L’envers de la psychanalyse, leçon du 28 octobre 1969.
[16] CHAR R., Le nu perdu, Poésie/Gallimard, Paris, 1978, p.85.
[17] LACAN J., « La méprise du sujet supposé savoir », in Autres Ecrits, Seuil, Paris, 2001, p.334, note I.

Email de l’auteur : roger.merian@wanadoo.fr