En finir avec la ségrégation ?

Article de Florent Besoin paru dans la revue PLI n° 2 (revue de psychanalyse de l’EPFCL-France Pôle 9 Ouest). Extrait d’une partie du Mémoire de Master 2ème année « Recherche Psychopathologie et champs cliniques », Université Rennes II, « L’enfant et l’Ecole freudienne de Paris. L’allocution de Lacan en clôture des Journées d’octobre 1967 sur l’enfant, la psychose et l’institution », sous la direction de François Sauvagnat.

 

Il y a tout juste quarante ans, Maud Mannoni, Ginette Raimbault et Christian Simatos, organisèrent des Journées sur le thème de l’enfant, de la psychose et de l’institution. Ils invitèrent les antipsychiatres sartriens Ronald Laing et David Cooper. Dans son discours de clôture, Lacan annonçait que « nous allons avoir affaire, et de façon toujours plus pressante » à la ségrégation du fait du « progrès de la science »[1]. Aujourd’hui, le terme de « ségrégation » n’est plus guère à la mode. L’inquiétude va davantage en direction, par exemple, des communautarismes. Néanmoins, les récentes élections présidentielles ont vu l’immixtion inopinée de la question de la scolarisation des enfants handicapés. En effet, la loi du 11 février 2005, pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes prises en charge dans les institutions sociales et médico-sociales, inscrit désormais l’obligation de faire figurer tout enfant dans la liste des élèves de l’école de son lieu d’habitation.

La notion de ségrégation n’est pas retenue par les dictionnaires de psychanalyse. Dans le Dictionnaire de psychologie de R. Doron et F. Parot[2], l’article « ségrégation scolaire » rappelle que l’éducation des enfants handicapés, dans des établissements qui les regroupent entre eux, peut être perçue comme une ségrégation, situation réclamant que ces enfants soient intégrés au régime général. La ségrégation dont parle Maud Mannoni, Jean-Louis Lang ou Jean Oury à l’époque où se tiennent les Journées sur les psychoses chez l’enfant, est bien cette sorte de ségrégation dont la version scolaire n’est qu’un visage parmi d’autres.

En parcourant les publications consacrées, à cette période, à l’enfance inadaptée, handicapée ou aliénée, nous rencontrons le constat ou la dénonciation d’une séparation, organisée par l’Etat, des enfants psychotiques ou débiles de la masse des enfants intégrés au cursus scolaire ordinaire. Maud Mannoni compare cette situation à un racisme.[3] Jean-Louis Lang attribue la cause de la ségrégation réglementée au rôle déterminant de la science dans la mise en place d’un traitement médico-pédagogique.[4] Gérard Mendel étend sa critique à la classe d’âge de l’enfance tout entière, assimilant au colonialisme l’infantilisation dans laquelle cette classe est tenue par les adultes.[5] Jean Oury, quant à lui, pensait que la psychothérapie envisagée à partir de transformations imposées au collectif, devait tenter d’enrayer le processus concentrationnaire à l’œuvre dans l’institution hospitalière.

La proximité entre l’univers des camps et la « concentration » des fous a pris un caractère tout à fait indécent et inacceptable depuis les années quarante, l’institution apparaissant tout à coup « bien plus un lieu de ségrégation, une renfermerie, qu’un lieu d’ouverture psychothérapique »[6]. Rappelons que le mouvement de la psychothérapie institutionnelle est née, durant la Seconde Guerre mondiale, dans des hôpitaux psychiatriques où régnaient des conditions d’existence de type asilaire et où sévissait la famine.[7]

L’ère de la science et des impérialismes : par où faire passer la séparation dans un monde globalisé ?

Lorsque Lacan se prononce à la fin des Journées d’octobre 1967, les idéologies prônant diverses formes de libérations de l’homme, qu’elles soient sociales, sexuelles, psychédéliques ou mystiques exercent leur séduction sur la société toute entière. A quelques mois de Mai 68, l’abolition des frontières fait quasiment partie du discours commun, nourrissant l’espoir que les derniers carcans puissent enfin disparaître. Loin de mépriser les questions posées par ces idéologies, Lacan essaye de les situer dans le champ de la psychanalyse. Le propos sur la ségrégation, dans l’allocution de Lacan, est alors identique à celui contenu dans la « Proposition du 9 octobre 1967 ». La ségrégation est tenue pour la conséquence d’un remembrement des structures sociales nommé « universalisation du sujet procédant de la science »[8]. Le « sujet de la science » est, selon Lacan, le sujet de la psychanalyse. L’invention de la psychanalyse par Freud a été rendue possible grâce à « La science au sens moderne »[9] en tant qu’elle a modifié de fond en comble la position du sujet à partir du XVIIème siècle et n’a fait, à mesure de sa progression, que renforcer cette subversion.

Le terme de « science » ne se limite pas ici aux connaissances qui donnent lieu à des applications médicales et technologiques. Par « progrès de la science » il faut entendre l’ensemble des mutations, non seulement techniques, mais aussi économiques et sociales, qu’a connu l’Europe et qui  aboutissent à l’impérialisme comme « stade suprême du capitalisme », selon la formule de Lénine. L’apparition d’une Organisation mondiale de la santé (OMS, en 1946), l’unification économique de l’Europe (Marché commun, en 1958), sont pour Lacan autant d’institutions où se manifeste « l’universalisation » des groupements sociaux par la science.

Replacée dans le contexte de la décolonisation (fin de la guerre d’Algérie, à la suite des accords d’Evian en 1962), le climat d’antagonisme entre les Etats-Unis et l’URSS et d’opposition à la guerre du Vietnam, l’intervention de Lacan prend une tonalité particulière. Nous le  voyons s’interroger sur ce qui peut maintenir des lignes de démarcation dans une société où la tendance est à l’unification des différentes catégories de population. La ségrégation serait en quelque sorte la réponse à l’unification des masses humaines, et par voie de conséquence à la dissolution des limites entre les corps à laquelle l’impérialisme aboutit. Le racisme, comme Lacan le dira un peu plus loin dans son enseignement, « s’enracine dans le corps, dans la fraternité de corps. »[10] Entendu dans le cadre d’une théorie de la séparation, le message de Lacan pourrait être celui-ci : à l’insupportable abolition des frontières du corps répond la nécessité d’une séparation permettant au sujet d’exister.

Cet enjeu, Lacan le résume par une interrogation qu’il fait porter sur les conséquences de la globalisation : « Les hommes s’engagent dans un temps qu’on appelle planétaire, où ils s’informeront de ce quelque chose qui surgit de la destruction d’un ancien ordre social que je symboliserai par l’Empire tel que son ombre s’est longtemps encore profilée dans une grande civilisation, pour que s’y substitue quelque chose de bien autre et qui n’a pas du tout le même sens, les impérialismes, dont la question est la suivante :  comment faire pour que des masses humaines, vouées au même espace, non pas seulement géographique, mais à l’occasion familial, demeurent séparées ? »[11] L’histoire de la colonisation a montré comment l’octroi de la citoyenneté dans le but de l’assimilation d’une partie de la population posait d’emblée un problème de discrimination. A quelles catégories de la population donner la citoyenneté, sous quelles conditions ?

L’Algérie a connu une crise antisémite lorsque les Juifs algériens obtinrent la citoyenneté française par le décret Crémieux de 1871. Les musulmans algériens n’avaient, eux, aucun droit de citoyens français, car la politique d’assimilation rencontrait des difficultés insolubles. Entre les colons européens et les indigènes musulmans existait une ségrégation patente. En 1940, le décret Crémieux fut abrogé. Les Juifs perdirent leurs droits et furent regroupés dans des camps, à Télergma dans le Constantinois et à Bedeau dans l’Oranais.

Le camp

Le terme de décolonisation entendu comme acte de libération humaine et socioé-conomique date seulement du début des années soixante. En 1961, paraît Les damnés de la terre de Frantz Fanon[12], préfacé par Jean-Paul Sartre. Cet appel à la violence pour mener jusqu’au bout la lutte pour la libération nationale et l’indépendance du tiers-monde est aussi une condamnation de l’impérialisme. Des comptes sont demandés, et, au-delà du colonialisme, c’est le système concentrationnaire qui a envahi le monde au XXème siècle qui est devenu intolérable. Le monde entier s’est couvert de camps, bien que ce soit « au nazisme qu’appartient désormais le triste privilège d’avoir créé les systèmes concentrationnaires et les systèmes d’extermination les plus monstrueusement déments, sous le masque du rationalisme scientifique. »[13]

Dans les années soixante, la pensée que de nouveaux régimes totalitaires, de nouvelles barbaries peuvent resurgir à tout moment est extrêmement répandue. Chez les antipsychiatres existe la crainte que la science médicale encourage la ségrégation. Nous sommes seulement vingt ans après la Seconde Guerre mondiale. Le substrat de l’antipsychiatrie est aussi à chercher dans une époque d’après la Shoah, d’après ce qui fut, selon l’expression de Cooper, « une des plus formidables entreprises d’aliénation de l’histoire humaine »[14]. « Il existe, écrit Cooper, dans notre société de nombreuses techniques en vertu desquelles certaines minorités sont d’abord désignées comme telles, puis traitées selon une série d’opérations allant du dénigrement insinué au refus de l’accès dans certains clubs, à l’exclusion de certaines écoles ou de certaines professions et ainsi de suite jusqu’à l’invalidation totale des individus en tant que tels, l’assassinat et pour finir l’extermination en masse. »[15] D’après Laing, l’espèce humaine vit sous la menace imminente d’une extermination. « Au cours des cinquante dernières années, rappelle-t-il, nous avons assassiné de nos propres mains quelque cent millions de nos semblables. »[16] Laing partage la vision de Lacan sur la fraternité, le devançant même, en prévenant qu’il ne faut pas nourrir l’illusion d’une fraternité pour laquelle « nous sommes prêts à détruire l’autre moitié de l’humanité – et réciproquement. »[17]

Ces craintes de voir apparaître des formes de tyrannie scientifique n’étaient pas tout à fait dénuées de fondements à une époque où l’armée américaine, par exemple, subventionnait des recherches visant à établir « une société psychocivilisée »[18] à l’aide de techniques issues de la cybernétique. D’autre part, croire que seul Lacan s’inquiétait de la science en cette fin des années soixante serait une absurdité. Gérard Mendel partageait cette idée que la progression scientifique aboutissait à une forme de totalitarisme. « La société fondée sur la force pure, écrit-il, nous en connaissons du moins sa pré-histoire qui fut le Fascisme et le Stalinisme.

Celle qui pourrait s’instaurer serait bien mieux armée pour survivre : technologie policière, conditionnement psychologique, psychopharmacologie, psychothérapies “rééducatrices” et “normatives”… »[19] La rationalisation de la société obtenue par le truchement de la science réduirait les individus au rang d’enfants placés sous la tutelle d’une institution étatique, et regroupés, en fonction de telles ou telles particularités, sur le modèle de l’apartheid ou de l’extermination par les nazis. Lacan dénote par « le terme de l’enfant généralisé » cette prospective en se référant aux Antimémoires d’André Malraux.

Au début du livre, Malraux rapporte la conversation qu’il a avec un curé, en 1940, dans un village de la Drôme. L’ecclésiastique y baptisait des Juifs afin de leur fournir les certificats de baptême qui pouvaient les sauver de l’internement en camp de concentration et de la déportation. Il confie à Malraux : « – Et  puis, le fond de tout, c’est qu’il n’y a pas de grandes personnes… »[20] Pour Lacan, cet aveu « qu’il n’y a pas de grande personne […] signe l’entrée de tout un monde dans la voie de la ségrégation. » [21] L’enfant n’est-il pas, par excellence, l’être dont l’éducation, les loisirs, le développement, sont prévus « à part », dans des centres, des colonies et des camps de toutes sortes ?[22] L’enfant « infantilisé », « colonisé », est celui qui, coupé des adultes, est voué au « groupage massif »[23]. Cet horizon du camp de concentration, pour Lacan, a ses coordonnées dans le réel. Lacan le répète dans les différentes versions de sa proposition sur la passe, datées de ce mois d’octobre 1967 : le nazisme a engendré le camp de concentration parce que le monde a vu naître la science.[24]

Le progrès de la science et la dimension de la jouissance

Les progrès en matière de télécommunications sont particulièrement frappants au moment où, entre 1966 et 1967, Lacan alerte les médecins sur l’omniprésence de la voix et du regard dans l’espace, sortes de « prolongements » autonomes des corps, qu’il met en série avec le déversement de produits thérapeutiques chimiques ou biologiques dont les praticiens sont appelés à devenir les distributeurs.[25]  Le 10 novembre 1967, dans sa conférence sur « La psychanalyse et la formation du psychiatre », il interpelle encore les psychiatres sur le problème de la ségrégation, « rançon de cette universalisation qui résulte du progrès de la science », et il évoque les mass media, « ces regards errants et ces voix folâtres » qui cernent à présent tout un chacun.[26] La science tend à l’unification et, partant, à la dissolution des limites corporelles.

La contrepartie du « village global »[27] est le renforcement du procès de ségrégation que Lacan considère comme étant à l’origine de toute société[28]. Là où la science permet d’abolir les distances et les inégalités il faut s’attendre à voir réapparaître la ségrégation, tel semble être l’avertissement donné. Au « pôle opposé » de la mondialisation des moyens de communication (regards et voix qui se baladent), Lacan place la dimension de la jouissance du corps[29]. Or, dans cette dimension de la jouissance, la question de la séparation tient aussi une place de choix, tout spécialement par l’intermédiaire de l’objet que Lacan dénote par la lettre petit a.

Le concept de jouissance est introduit par Lacan pour aviser médecins, psychiatres et analystes des nouveaux problèmes auxquels ils sont ou seront confrontés dans leur exercice : droit à la naissance, impératifs de productivité, libéralisation des échanges, prescriptions des psychotropes… C’est dans un rapport au corps particulier à la psychanalyse que sont appréhendées ces questions. Le corps est désigné comme « quelque chose qui est fait pour jouir », c’est-à-dire que, du fait de la castration, la jouissance du corps ne peut être atteinte qu’au prix d’un forçage de la barrière opposée par le principe de plaisir. La séparation est attendue au niveau de l’objet petit a « condensateur pour la jouissance » qui, dans le fantasme, va se trouver en place de cause du désir. L’avancée de la science tendrait à produire des effets au niveau de cette jouissance soustraite au corps. Lacan en appelle à la dimension de l’éthique qu’il corrèle à cette part de jouissance qui n’est pas limitée par la castration.[30] Il présente l’éthique de la psychanalyse comme une nécessité pour qui veut se positionner dans cet âge de la science.

 

[1] LACAN J., « Allocution sur les psychoses de l’enfant », in Autres Ecrits, Paris, Le Seuil, 2001, p.362.
[2] DORON R., PAROT F. (dir.), Dictionnaire de psychologie, Paris, P.U.F., Collection Quadrige, 2003, p.652.
[3] MANNONI M., L’enfant arriéré et sa mère, Paris : Le Seuil, collection Points Essais, 1964, p.239-241, et Psychanalyse des arriérés, Revue de neuropsychiatre infantile, « Débilité mentale », 1965, 4, p.345.
[4] LANG J.-L, Situation de l’enfance handicapée, Revue Esprit, numéro spécial « L’enfance handicapée »,  1965, 343.
[5] MENDEL G., Pour décoloniser l’enfant. Sociopsychanalyse de l’autorité, Paris, Payot, 1971.
[6] OURY J., Quelques problèmes théoriques de psychothérapie institutionnelle, Recherches, numéro spécial « Enfance aliénée », septembre 1967, I, p.215.
[7] BUELTZINGSLOEWEN VON I., L’hécatombe des fous : la famine dans les hôpitaux psychiatriques français sous l’occupation, Paris, Aubier, 2007.
[8] LACAN J., Proposition du 9 octobre, première version, Analytica, 1978, 8, p.22.
[9] LACAN J., La science et la vérité (1966), in Ecrits II, Paris, Le Seuil, Collection Point Essais, 1999, p.335.
[10] Leçon du 21 juin 1972, Lacan J., Le Séminaire Livre XIX, Ou pire…, (1971-1972), inédit.
[11] LACAN J., Allocution sur les psychoses de l’enfant, in Autres Ecrits, op. cit., p.363.
[12] ANON F., Les damnés de la terre, Paris, Gallimard, 1971.
[13] WORMSER-MIGOT O., L’ère des camps, Paris : 10/18, 1973, p.24.
[14] COOPER D., Psychiatrie et anti-psychiatrie, Paris, Le Seuil, 1970, p.66. David Cooper est né en Afrique du Sud, pays où il aurait combattu l’apartheid.
[15] Ibid., p.9.
[16] LAING R. D., La politique de l’expérience, Paris, Stock, 1969, p.56.
[17] Ibid., p.67.
[18] DELGADO J. M.R., Le conditionnement du cerveau et la liberté de l’esprit, Bruxelles : Charles Dessart, 1972, p. 33. Titre original : Physical control of the mind. Towards a Psychocivilized Society, New-York, Harper & Row, 1969.
[19] MENDEL G., Pour décoloniser l’enfant, op. cit., p. 8-9.
[20] MALRAUX A., Antimémoires, Paris, Gallimard, Folio, 1972, p.10.
[21] LACAN J., Allocution sur les psychoses de l’enfant, in Autres Ecrits, op. cit., p.369.
[22] L’historien Philippe Ariès considère que l’enfant séparé du monde adulte n’apparaît pas avant le XVIIème siècle. Cf. Ariès P., L’enfant et la vie familiale sous l’Ancien Régime, Paris, Plon, 1961.
[23] MENDEL G., Pour décoloniser l’enfant, op. cit., p.233.
[24] LACAN J., Proposition du 9 octobre, première version, Analytica, op. cit., p.22, et Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’Ecole, in Autres écrits, op. cit., p.257.
[25] AUBRY J, KLOTZ J.-P., LACAN J., RAIMBAULT G., ROYER P., WOLF L.M., La place de la psychanalyse dans la médecine (1966), in Aubry J., Psychanalyse des enfants séparés. Etudes cliniques (1952-1986), Paris, Denoël, 2003, p.299-305.
[26] LACAN J., Petit discours aux psychiatres, Conférence au Cercle d’Etudes dirigé par H. Ey, 10 novembre 1967, inédit.
[27] Nous devons à Mc. Luhan le concept de « global village ».
[28] LACAN J., Le Séminaire Livre XVII, L’envers de la psychanalyse, (1969-1970), Paris, Le Seuil, 1991, p.132.
[29] AUBRY J, KLOTZ J.-P., LACAN J., RAIMBAULT G., ROYER P., WOLF L.M., La place de la psychanalyse dans la médecine (1966), in AUBRY J., Psychanalyse des enfants séparés, op. cit., p.304.
[30] Avec le nouage borroméen, Lacan distinguera finalement trois modes de jouissance : le sens, la jouissance phallique et la jouissance Autre.

Email de l’auteur : florent.besoin@worldonline.fr