Rennes (29/05/2021)
Journée de clôture du CCPO avec la participation de Sidi Askofaré

Journée de clôture du CCPO avec une conférence de Sidi Askofaré, psychanalyste à Toulouse

 

Programme :

11h – 12h15  :
– Ouverture par Marie-Thérèse Gournel 
– Intervention d’Anne Souchet-Gontart : « Avec les temps »
14h30 – 17h :
– Conférence de Sidi Askofaré : Des cas et des états : clinique et politique de l’urgence 

 

MODIFICATIONS DES CONDITIONS D’ACCÈS

Conférences et journées communes à toutes les unités du CCPO

 

Au vu du contexte sanitaire concernant la ville de Rennes et des restrictions liées au regroupement des personnes appliquées à la Maison des Associations, nous sommes contraints de modifier les conditions d’accès  pour nos conférences et journées pour une durée indéterminée.

Les conférences et journées du CCPO se feront par Zoom.

Les codes d’accès seront communiqués par mail

  • aux participants des diverses unités du CCPO
  • à toute personne qui souhaiterait y assister moyennant une inscription préalable

Modalités d’inscription :

Envoyer votre demande à Marie-Thérèse Gournel : gournelmt@gmail.com
Vous recevrez en retour :

  • l’IBAN du CCPO pour régler votre inscription par virement
  • les codes ZOOM pour assister aux enseignements à distance.

Le programme et les horaires de la journée restent inchangés. Le bureau du CCPO vous remercie de votre compréhension.

Thème de l’année :

«Cas d’urgence» peut être entendu comme la formule de Lacan pour qualifier chaque analysant en souffrance. Ce pléonasme ne serait que l’euphémisme d’une question de vie ou de mort, qui, selon nous, est la condition d’une psychanalyse. En effet chaque analysant n’est-il pas plus ou moins anxieusement en attente de mettre fin au tourment de son symptôme? Pour Lacan, le “mirage de la vérité”, autrement dit le fantasme de chacun, ne peut se terminer qu’à la satisfaction qui clôt l’analyse. Il semble qu’un écrit freudien préfigure l’assertion de Lacan selon laquelle la satisfaction doit marquer la fin de l’analyse. En effet, Freud parle d’«urgence» dès l’Esquisse d’une psychologie. C’est ainsi qu’on a coutume de traduire le mot Not [nécessité] dans l’expression «Urgence de la vie». Selon lui, cette urgence de la vie «contraint le système nerveux à abandonner sa tendance originaire à l’inertie», c’est à dire le “processus primaire” où, pourrait-on dire, les signifiants copulent. Cet abandon profite nécessairement au “processus secondaire“, autrement dit à l’urgence de penser, à partir des «idées incidentes» mêmes. Freud lie cette urgence à la satisfaction car celui ou celle qui porte secours au nourrisson en détresse, en lui donnant le sein (ou le biberon), crée cette expérience de satisfaction. Laquelle a des conséquences primordiales pour la construction du sujet. Aussi peut-on avancer aujourd’hui que ce processus s’applique à l’objet a, au manque, à la libido, inhérents à la proximité de l’objet sexuel. Il s’agirait donc de la «réalité sexuelle de l’inconscient» la plus triviale qui prend les traits du partenaire. Cet algorithme servirait ainsi l’ouverture de l’entendement, soient les “résons” du sujet. Car cette compréhension se réalise par le truchement du Logos. En effet c’est le langage qui lui permet de forger pour la vie “salangue” d’amour, de sorte à suppléer à ce qu’il est devenu ritournelle d’appeler le «non rapport sexuel».
Jacques Tréhot

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  • Date(s) : 29/05/2021
  • Horaires : Toute la journée
  • Lieu : Maison des Associations 6 cours des Alliés Rennes
  • Tarif plein : 10 €
  • Tarif réduit : 5 €